Cité parmi les prétendants pour remplacer Manuel Amoros à la tête des Ecureuils du Bénin, le sélectionneur MILOVAN RAJEVAC nous a accordé une interview exclusive. Dans cet entretien, le Serbe confirme avoir déposé son dossier au secrétariat de la Fbf et se dit apte à se conformer aux exigences financières du Gouvernement Béninois. Lisez-plutôt :
Propos recueillis par Perez Lekotan
Monsieur MILOVAN RAJEVAC, vous confirmez avoir déposé votre dossier pour être entraîneur des Écureuils du Bénin ?
Oui j’ai proposé mon dossier pour le poste d’entraîneur-chef de l’équipe nationale du Bénin. En ce moment, je suis libre de tout engagement, je suis à la recherche d’un nouveau défi.
Quelle est votre motivation ?
Pour moi, ce serait un tel plaisir de travailler avec La Fédération Béninoise de Football et ma motivation est la première place pour se qualifier pour la coupe du monde et aussi à la Coupe d’Afrique des nations. Aussi, je pense que je pourrais réaliser mes défis avec l’équipe nationale du Bénin.
Vous connaissez le Bénin ou aviez des souvenirs du Bénin ?
Comme vous le savez, j’ai été entraîneur-chef de l’équipe nationale de football ghanéenne 2008-2010. Quand je menais le Ghana au 2ème tour de la compétition pour la qualification pour la coupe du monde et la CAN, nous étions dans le même groupe avec le Bénin, le Mali et le Soudan. Dans ce groupe le Ghana a été le premier et est allé pour la coupe du monde. A cette époque, j’ai joué deux matchs contre le Bénin. Le premier match, nous l’avons joué à la maison et le Ghana a gagné 1-0. Comme un entraîneur-chef du Ghana, j’ai eu beaucoup de difficultés à contenir les bons joueurs du Bénin. A la 5ème journée, nous avons joué au Bénin. Le Ghana était déjà qualifié pour la coupe du monde sans avoir encaissé le moindre but. Lors de ce match, nous avons reçu à la dernière seconde un but du Bénin et avons perdu 1-0 ce qui a assuré la qualification du Benin pour la CAN. Pendant cette période, j’ai réussi à qualifier l’équipe locale des" Black Stars " pour le Championnat d’Afrique des Nations en Côte-d’Ivoire en 2009. Nous avons gagné la médaille d’argent et j’ai intégré de nombreux joueurs locaux au sein de l’équipe senior après. Beaucoup d’entre eux jouent maintenant dans des clubs européens de premiers rangs et sont également devenus partie intégrante de l’équipe nationale de football senior. Nous avons gagné la médaille d’argent en Angola en 2010 lors de la Coupe d’Afrique des nations, bien que nous y sommes allés avec 9 nouveaux joueurs car nous avions beaucoup de joueurs importants mis à l’écart en raison de blessures. Une année plus tard, nous avons joué la coupe du monde en Afrique du Sud. En demi-finales, nous avons perdu malheureusement contre l’Uruguay après une pénalité dramatique. Cette année, le Ghana a été proclamé la meilleure équipe de football en Afrique et j’ai été promu pour le prix du meilleur entraîneur de l’année 2010. Je tiens à relever le défi de nouveau et refaire ce succès, car je pense que le Bénin dispose d’un potentiel pour cela.
Pourquoi avoir déposé votre dossier ?
Je pense que le Bénin a une grande équipe et de bons joueurs. Je connais très bien la mentalité des joueurs africains et je pense que nous pouvons faire du très bon travail.
Connaissez-vous le football Béninois ?
Assez-bien.
Avez-vous des contacts avec des footballeurs Béninois ?
Pour le moment non.
Vos priorités si la Fédération Béninoise de Football portait son choix sur vous ?
Mon idée est de suivre la ligue locale afin de dénicher des joueurs talentueux ainsi que les joueurs du Bénin en Europe. Il est important d’établir une longue liste de joueurs de qualités pour rivaliser avec les meilleures équipes et essayer de se qualifier pour la prochaine Coupe de monde en Russie en 2018. Pour moi, nous avons besoin d’avoir une bonne communication, assurer une compréhension mutuelle, nous devons être positifs, tous ensemble, développer l’esprit d’équipe afin d’assurer la victoire et le succès. Le travail d’équipe est essentiel ! Nous devons être forts en équipe partout, sur le terrain, dans le vestiaire, tout le temps. Avec un travail dur et de qualité, je crois que tout est possible.
Un mot à l’endroit des Béninois
Je voudrais informer le peuple Béninois que je suis le bon choix sans concurrent pour être le nouvel entraîneur des Ecureuils. Financièrement, je suis apte à me conformer aux exigences financières de la Fédération Béninoise de football. Je serai content de poser mes valises au Bénin.
