La mort a une fois encore frappé le monde des artistes béninois. Le jeune artiste Riss Cool de son vrai nom Ulysse Aymar Atindoda Tchèkpo, a succombé au mal qui le rongeait depuis environs six mois. C’était mercredi 20 mars 2013 au Centre national hospitalier Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (Cnhu) aux environs de 22heures, après s’y être retourné seulement la veille c’est-à dire le mardi.
« En tout cas, je sais que je vais guérir. Mais le reste est avec Dieu. J’ai confiance en lui et je sais que je vais m’en sortir. Mais la suite, c’est lui qui décide ». Ce sont là, les propos de Riss Cool à un confrère dans une interview publiée le 06 mars 2013. Mais la mort a eu finalement raison de lui Tout est parti d’une douleur au niveau de la jambe gauche. Une maladie dont l’origine serait inconnue jusqu’au décès de l’artiste. Une jambe qui s’est finalement enflée et qui a été la principale raison de son admission au Cnhu où il a passé des mois. Dans son lit d’hôpital Riss Cool a souffert le martys. D’une perte considérable de poids à une apparence très chétive il, a toujours gardé espoir pour d’une probable guérison. Ayant épuisé ses maigres ressources financières et les aides reçues, l’artiste a été obligé de retourner chez lui à Cococodji afin de poursuivre les soins dans un centre de santé. Devenu dépendant parce que ne pouvant se tenir sur ses deux jambes, Riss se déplaçait à l’aide d’un fauteuil roulant. Vu la dégradation de son état de santé, l’artiste a été admis pour une seconde fois au Cnhu le 19 mars dernier avant de rendre l’âme le lendemain.
Palmarès
Le fils du roi de Tchink Systèm comme il se fait appeler a fait parler de lui à travers ses œuvres. Il emporte avec lui, les secrets de son ascension dans l’arène musicale. Riss Cool a fait du Tchink systèm, sa musique de prédilection. Grâce à son premier album intitulé « Gbèmin », il s’est imposé sur la scène musicale. La trentaine (né le 23 octobre 1980 à Abomey) et père d’une fille, il s’est éclipsé comme une étoile filante. Il y a quelques semaines, c’était Clément Mélomè, Zouley Sangaré, Alokè et André Quenum. Depuis mercredi, les artistes pleurent Riss Cool. Il laisse à ses fans, des oeuvres musicales comme « Sègbè », « Ok, J’ai compris », « Je suis bleu », « Le silencieux « , puis « Ma question ». Son dernier album en préparation ne verra jamais le jour puisque l’artiste n’a pas pu l’achever. Il urge donc de sauver Robinson Sipa et Merveille, leader du groupe Apouké pendant qu’il est encore temps. Les autorités à divers niveaux du ministère de la Culture et autres bonnes volontés sont interpelées.
