Décidé à réussir la campagne cotonnière 2013-2014, le gouvernement a pris de nouvelles mesures pour donner un coup d’accélérateur à la commercialisation et l’égrenage du coton graine. Des mesures qui sont portées à la connaissance de tous les acteurs de la filière à travers une mission gouvernementale dans tous les bassins cotonniers du Bénin conduite par Fatouma AMADOU DJIBRIL, Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche.
Le gouvernement n’entend laisser aucune graine de coton dans les mains des braves producteurs qui ont réussi à porter la production nationale à 310.000 au titre de la campagne 2013-2014. Pour ce faire, il a pris une batterie de mesure incitative visant à mobiliser tous les acteurs de la filière coton à aller jusqu’au bout et à tenir bon face aux nombreuses difficultés qui entravent la bonne marche de la commercialisation et de l’égrenage du coton graine. Il s’agit du paiement à hauteur de 40% des frais de prestation des marchés aux producteurs, de la réhabilitation des pistes rurales par le génie militaire, de la mise à disposition du gaz-oil pour les transporteurs et du paiement de leur chèque, du stockage du coton graine dans les magasins et les aires de stockage au sein des usines de l’égrenage, de la fourniture des bâches pour la protection du coton graine dans les marchés autogérés et puis de l’approvisionnement régulier en intrant industriel pour que les l’égrenage ne s’arrête point suite au plan machiavélique de Fludor et Shb de faire capoter le processus. Un arsenal de dispositif dont l’objectif est de susciter un sursaut patriotique de tous les acteurs de la chaine notamment les producteurs, les transporteurs et les égreneurs qui ont bien accueilli et applaudi les mesures combien salutaires du gouvernement. A Kandi, Gogounou, Banikoara et Segbana où la délégation s’est rendue, le Ministre en charge de l’Agriculture, Fatouma AMADOU DJIBRIL, le Ministre en charge des relations avec les instituions, Bio Toro GUIWA, Madame le Préfet du Borgou-Alibori et le Conseiller spécial du Chef de l’Etat à l’Agriculture ont tenu en haleine tous les acteurs de la filière qui ont décédé à poursuivre le processus de commercialisation, d’évacuation et d’égrenage du coton graine. La séance de sensibilisation a porté ses fruits d’autant plus que les mesures du gouvernement ont permis de lever tous les goulots d’étranglements et d’arrêter les actes de vandalisme et de sabotage orchestrés par les triturateurs véreux qui, dans leur plan machiavélique, ont décidé de mettre en péril la filière coton.
Fatouma au contrôle
Le ministre en charge de l’Agriculture, Fatouma AMADOU DJIBRIL, de par son expertise et sa maîtrise des rouages de la filière coton a su non seulement contrôler la situation en comblant les attentes de tous les acteurs mais aussi et surtout déjouer le plan diabolique et de sabotage des responsables de Fludor et Shb qui ont refusé au dernier moment de fournir les intrants industriels pour l’égrenage du coton conformément aux clauses du contrat qui les lie au gouvernement. Puisqu’en cours d’exécution dudit contrat, ils décident unilatéralement que toute la production nationale de graine de coton leur soit cédée à 70F le kilogramme contre 85F initialement convenus. Alors même que l’offre à l’étranger affiche les 120F le kilogramme. Et pour y parvenir, les responsables de Fludor et Shb ont entamé une campagne d’intoxication et de dénigrement sur fond de chantage sur la qualité de graine de coton et de son prix de cession. Un chantage à dessein pour une fois encore réaliser leur vœu pieux, celui de signer l’acte de décès du coton béninois. Mais, le ministre Fatouma AMADOU DJIBRIL en temps qu’experte de la filière coton a su anticiper en proposant au gouvernement de mesures appropriées pour que la commercialisation et l’égrenage ne souffrent point. Et c’est bien parti tant la mise en œuvre desdites mesures a commencé par mettre fin aux blocages et inverser les tendances lourdes à la réussite de la campagne cotonnière 2013-2014. Objectif, zéro coton graine dans les champs et zéro coton graine non égrené dans les usines d’égrenage qui désormais tournent à plein régime à la grande satisfaction de tous les acteurs de la filière.
