Le Bénin s’apprête à tuer une nouvelle fois Bénin Télécoms, jadis la poule aux œufs d’or. Alors que depuis près de trois ans, le Directeur Général n’est pas encore confirmé, les lobby et réseaux mafieux autour du ministère de tutelle de l’entreprise s’activeraient autour d’un crime économique : Nommer un autre stagiaire au poste de DGA de Bénin Télécoms SA. Ce petit « chanceux » comme Patrick BENON et Patrick YAYI serait le fils d’un ambassadeur encré dans le système émergent. A ceux de ses amis qui s’étonnent de ce que son expérience ne permettrait pas d’occuper pareil poste, il répond « au Bénin, ce qui compte, c’est le réseau ! »
Les cadres de la maison sont déjà sur pied de guerre et prêt à en découdre avec l’autorité qui visiblement ne veut pas tirer leçon de l’expérience récente du tristement célèbre BENON l’autre stagiaire qui a dû fuir avant le déluge. Tenez, depuis la gestion ce apprenti manager, l’autre fils à papa, a été débarqué en 2007 alors qu’il sortait tout fraichement de l’université le chiffre d’affaire a chuter d’environ 5 milliards.
Peu après son départ, le salaire est difficilement payé aux braves salariés. En effet, à la fin de chaque mois c’est par des acrobaties doublés de gymnastiques économiques que le salaire est viré par ….. petits morceaux. L’opérateur historique n’arrive plus à virer ensemble l’intégralité des salaires des agents. Les pauvres salariés sont désormais coutumiers de graves retards de salaire impactant sur leur vie sociale. Les audits et contrôle de gestion révèles de gros troues.
Cette difficulté dans laquelle est plongée l’entreprise depuis 2007 n’inquiète guère les autorités. Le redressement de la société semble ne pas les intéresser. L’essentiel pour elles c’est de positionner leurs enfants sans aucun pitié pour celles et ceux qui font le rang dans l’entreprise depuis des dizaines d’années à attendre leur promotion naturelle.
Dans ces conditions l’ambiance de travail ne saurait être bonne. Les nouveaux chefs, les sergents qui sont débarqués dans ces conditions ne pourront pas bénéficier de l’expérience des généraux qu’ils appelés à commander. Benin Télécoms peut-ils se développer dans ces conditions de frustration, d’injustice et d’iniquité ? Ces gens qui nous gouvernent réfléchissent-ils, sont-ils vraiment conscient de la crise dans laquelle ils plongés l’entreprise par leurs décisions ou choix suicidaire et hasardeuse ?