Hier, mardi 29 janvier, à l’Université d’Abomey-Calavi, le ministre Abiola François a procédé à la remise des clés d’un bloc pédagogique de type R+2 d’une capacité de 1200 places aux étudiants de l’Uac pour améliorer leurs conditions d’étude toujours décriées.
3 salles de cours d’une capacité de 400 places chacune, entièrement équipées avec bureaux, salles multimédia et toilettes. Le tout est un bâtiment de type R+2 construit sur une superficie de 500 mètres carrés et mesure 17 mètres de haut. C’est la description sommaire du bloc pédagogique remis hier aux étudiants par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur François Abiola. D’un coût global de 419 millions de francs Cfa, le bâtiment, à en croire le ministre Abiola, s’inscrit dans la droite ligne de la politique du «gouvernement qui a décidé depuis un moment, de réaliser une infrastructure chaque année sur le campus». Pour le recteur Brice Augustin Sinsin, «c’est un aboutissement». Celui d’un long processus. Et «nous devons tout faire pour bien entretenir ce bâtiment», a affirmé le Recteur. Dans son allocution, le ministre Abiola a également insisté sur l’aspect entretien du bâtiment qui vient d’être inauguré avant de tendre une oreille attentive aux doléances des syndicats d’étudiants et d’enseignants.
La cérémonie de remise de clés du bloc pédagogique a suscité beaucoup d’engouement dans le rang des bénéficiaires, tant elle contribue à l’amélioration des conditions d’étude et de travail à l’Uac. Et ces derniers, par l’intermédiaire des responsables syndicaux, n’ont pas manqué de saluer les efforts des autorités. Mais comme le dit l’adage «tant qu’il reste à faire, rien n’est fait», les universitaires demandent plus. «Nous voulons plus que ça», ont plaidé les responsables étudiants. Et au professeur Innocent Bokossa, abondant dans le même sens, de faire des doléances pour les enseignants. «Nous voulons plus et surtout pour les enseignants», a demandé le syndicaliste qui précise que : «nous voulons des bureaux et nous demandons qu’ils soient équipés».
Avec cette remise de bloc et les nombreux chantiers de construction d’amphi en cours, la question des infrastructures pédagogiques trouve progressivement réponse, mais plusieurs défis restent encore à relever. Le transport, la restauration et l’hébergement des étudiants notamment. Des chantiers semblent engagés dans ce sens et le soutien du privé est attendu.