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Pour non-paiement des factures d’eau et d’électricité : Des sociétés d’Etat défient Yayi Boni
Publié le mercredi 30 janvier 2013   |  Le Matinal




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En rencontrant début janvier de l’année en cours les Directeurs généraux de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) David Babalola et de la Société béninoise de l’énergie électrique (Sbee), Marius Hounkpatin, le Chef de l’Etat s’est montré préoccupé de la situation que traversent ces deux entités publiques. Elles ne présentent pas une trésorerie reluisante du fait des factures impayées détenues par l’Administration publique.


Face à la situation que traversent la Soneb et la Sbee, le Chef de l’Etat a pris ses responsabilités. Au cours d’une rencontre avec les Directeurs généraux de ces deux sociétés, il a promis taper du poing sur la table pour permettre aux gros débiteurs d’être en règle. Il s’agit du recouvrement des créances de la Sbee et de la Soneb. La somme des différentes factures accumulées donne plusieurs milliards F Cfa. C’est dans la perspective de renflouer les caisses que le chef de l’Etat a lancé un ultimatum au-delà duquel, les sociétés débitrices qui ne se mettront pas en règle se retrouveront dans l’œil du cyclone. Personne ne peut dire comment le chef de l’Etat compte réagir dans les jours à venir. Mais une chose est certaine, devant les responsables des deux sociétés, il a menacé de sévir. Malgré ces mises en garde, la plupart des sociétés concernées (une cinquantaine) n’ont pas réagi. On se demande comment le président de la République va-t-il réagir pour relancer les responsables de ces sociétés. Sur la liste rouge, on retrouve des structures comme le Cnhu, le Palais des congrès, la Sogema, Sobetex,Sobeta, Bénin Télécoms, stade de l’amitié etc. Malgré les nombreuses relances effectuées à leur endroit, les caisses de la Soneb et de la Sbee sont restées vides. On a comme l’impression que le Chef de l’Etat a prêché dans le désert. Mais dès son retour, il risque d’aller plus loin. Face à cela, le président de la République doit être ferme dans ses décisions pour renflouer les caisses. Le fait que beaucoup de sociétés traînent encore les pas est considéré comme un acte de défiance vis-à-vis du Chef de l’Etat.

Abdourhamane Touré

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