Après un séjour de deux mois en France, le Président de l'Association de Lutte contre le Racisme, l'Ethnocentrisme et le Régionalisme (ONG ALCRER) frôlera le sol béninois ce jour. En attendant l'aboutissement de l'enquête ouverte dans le cadre de son assassinat manqué, Acat-France a adressé un courrier au Président de la République du Bénin, Boni Yayi.
Des suites de son assassinat manqué survenu dans la nuit du lundi 09 au Mardi 10 décembre dernier, le Président de l'Association de Lutte contre le Racisme, l'Ethnocentrisme et le Régionalisme (ONG ALCRER) Martin Assogba revient au bercail ce jour vendredi 14 février 2014 à 20 heures à bord du vol de Air France. Faut-il encore le rappeler, le 14 décembre 13, victime d’un assassinat manqué, l’homme a fait l’objet d’une évacuation sanitaire sur l’hôpital Pitié-Salpêtrière en République française. Deux mois après ces évènements, le Président Martin Assogba qui a recouvert toute sa vitalité revient pour a-t-il dit poursuivre la lutte entamée. Mais préoccupé par la sécurité de cet activiste de la société civile béninoise, l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la torture (Acat-France) a déploré dans une correspondance adressée au chef de l’Etat, le manque d’informations sur l’état d’avancement de l’enquête ouverte dans le cadre de ce dossier. A les en croire, ces enquêtes piétinent. Alors, Acat-France a invité le gouvernement béninois à garantir la sécurité du Président Assogba en toute circonstance et sur toute l’étendue du territoire national, tout au moins pendant la durée de l’enquête en lui assurant une garde policière. Dans ce même sens, l’Acat-France a suggéré aux autorités béninoises d’apporter davantage de moyens aux enquêteurs sur ce dossier. Pour cela, l’enquête doit prendre en compte les activités professionnelles de Martin Assogba en termes de lutte contre la corruption et ses déclarations allant à l’encontre de la révision de la Constitution.