La nouvelle paraît à la fois surprenante et inquiétante. Pourtant elle est vraie. Depuis quelques jours, l’artiste de la musique, Miss Espoir se prive d’eau et de pain. Ceci, pour rester en méditation afin que le calme et la tranquillité reviennent dans son pays.
Par Josué F. MEHOUENOU
L’échec de la troisième rencontre entre membres du gouvernement et représentants des Confédérations et Centrales syndicales a jeté des inquiétudes dans les cœurs de plusieurs Béninois. Face aux menaces de paralysie des hôpitaux et centres hospitaliers sans service minimum, et au regard des menaces de grève générale dans toutes les administrations, nombre de citoyens pressentent un potentiel danger, d’où les multiples appels au dialogue et à la négociation.
Tel est le cas de l’artiste Miss Espoir qui a trouvé elle aussi sa stratégie pour ramener le calme dans son pays. Et c’est une grève de la faim qu’elle a choisi de faire, depuis l’échec de cette ultime tentative de négociation, pour demander les faveurs de Dieu et sa clémence. Depuis plusieurs heures, l’information circule dans l’entourage de l’artiste et même sur les réseaux sociaux. Un buzz, avaient très tôt dit certains. Mais pour qui connaît la chanteuse, il faut y croire. Le silence de son staff managérial, celui de l’artiste elle-même qui préfère répondre à toutes les questions par un simple sourire, en disent long sur l’effectivité de cette grève de la faim.
Mieux, une telle approche venant de Miss Espoir ne devrait point surprendre, car elle est avant tout, «une artiste au cœur d’or». Très affective et assez sensible à la douleur de son prochain et aux peines de l’enfance, on comprend qu’elle n’a certainement pas supporté de voir les écoliers traîner dans les rues au lieu d’être en salle de classe. D’où l’option, non pas d’interpeller le gouvernement ou les responsables syndicaux, mais plutôt d’en appeler à la clémence divine pour que la paix reste et demeure malgré tout.
Mais après plus de 72 heures de grève, quelle sera la suite ? Pendant combien de temps Miss espoir se privera-t-elle d’eau et de pain ? «Le temps qu’il faudra, en faisant la part des choses» et sans que sa santé et son bien-être n’en prennent un coup