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Campagne cotonnière 2013-2014: Boni Yayi sonne la grande mobilisation
Publié le samedi 15 fevrier 2014   |  Ministère


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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La campagne cotonnière 2012-2013 en proie à diverses menaces depuis quelques temps a fait l’objet d’une grande séance de travail au palais de la République ce jeudi 13 février 2014.

Présidée en personne par le président Boni Yayi, ladite séance a permis de mettre en place un dispositif d’urgence pour l’évacuation de la production cotonnière de toutes les communes productrices vers les usines d’égrenage, dans un délai d’une semaine pour la partie méridionale et de deux semaines pour la partie septentrionale.

Le conseil des ministres, réuni en sa séance du mercredi 12 février dernier, avait longuement débattu de la question et retenu une batterie de mesures, au centre desquelles la mobilisation de 2.730 forces de défense et de sécurité en appui aux acteurs de la filière.

A la séance de ce jour, ce chiffre a été actualisé en fonction des besoins exprimés par les différents maires présents à la rencontre. En définitive, plus de 3.000 éléments des forces de défense et de sécurité seront déployés au titre de cette opération avec pour mission, le quadrillage des zones de production, le chargement des balles de coton, etc.

a ceux-ci, s’ajouteront les conseils communaux, les Responsables du développement rural (Rdr), les coopératives, etc. avec leurs attributions respectives. Aux préfets, maires et élus locaux, il est assigné la mission de suivre de près les opérations et de remonter les informations au chef de l’Etat au fur et à mesure.

Les Directeurs généraux des Centres d’Appui au développement rural (Carder), les Responsables du développement rural et autres acteurs de la filière sont quant à eux invités à se déployer sur le terrain pour le suivi technique de l’opération.

En ce qui concerne les élus locaux et municipaux, ils devront davantage s’impliquer, à travers la sensibilisation des populations sur les enjeux de l’opération et son suivi rigoureux. Ils devront utiliser tous les canaux de communication à leur disposition pour informer les populations sur les risques d’un retard d’évacuation, surtout avec la saison des pluies qui se signale déjà par endroits.

La ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a saisi l’occasion pour féliciter les conseils communaux dont la vigilance a permis d’éviter les sorties frauduleuses de coton devenues récurrentes depuis quelques années. Selon Fatouma Amadou Djibril, les forces militaires et paramilitaires mobilisées pour l’opération devront jouer un rôle éminent dans le convoyage des productions depuis les champs jusqu’aux usines d’égrenage.

S’agissant de la question du transport, le Ministre d’Etat François Abiola a rendu compte de la récente séance de travail du comité transport et sécurité au cours de laquelle il a été essentiellement question des tracasseries routières. Selon François Abiola, l’urgence de l’opération exige une mobilisation contre ces pratiques afin de garantir au convoyage des conditions de célérité optimale.


Le président Boni Yayi, faisant la synthèse des travaux, plaide pour un respect scrupuleux de ces diligences en vue d’éviter à la production les risques de mouille de plus en plus inquiétants avec l’arrivée des pluies.

Tous les acteurs impliqués, insiste le chef de l’Etat, doivent jouer leur partition sur toute la chaîne pour une réussite de l’opération. Les forces de défense et de sécurité viennent en appui pour accélérer le processus et non se substituer aux principaux acteurs. Sur la question du transport, le président Boni Yayi envisage solliciter au besoin le concours de la République togolaise pour mobiliser davantage de camions nécessaires.

Le haut commandement, les préfets, le Directeur général et les directeurs régionaux de la Sonapra, les Directeurs généraux des Carder, etc. doivent veiller à la supervision de l’opération pour que dans les délais impartis, la totalité de la production cotonnière soit convoyée vers les usines d’égrenage.


Bruno OTEGBEYE

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