Il n’est plus étonnant de voir depuis quelques mois, des masses d’ordures “soigneusement“ dressées sur les terre-pleins centraux de la ville de Cotonou. Ce qui augmente en laideur, l’aspect de la capitale économique du Bénin.
Des tas aux masses d’ordures, il n’y a qu’un pas. Malheureusement, le rubicond vient d’être franchi à Cotonou. Aux petits tas d’ordures qui n’inquiètent plus outre mesure, s’ajoutent dorénavant des masses d’ordures qui s’offrent au regard en plein centre-ville. Le terre-plein central de la voie principale passant par le quartier Zongo, en est un exemple patent.
En effet, depuis plusieurs mois, ledit terre-plein est “garni“ d’une masse hétéroclite d’immondices. S’étendant sur plusieurs mètres avec une taille impressionnante, cette masse d’ordures ne cesse de s’accroître. Ce qui rend l’air, à ce niveau, fétide et impropre à la respiration. Loin d’être un cas isolé, ce phénomène tend à devenir la norme à Cotonou. Aux terre-pleins centraux se retrouvent des masses d’ordures, sans que cela n’émeuve guère. Cet état de choses appelle à une double condamnation. Dans un premier temps, le comportement peu recommandable de certains citoyens est à blâmer. S’il est admis que la propreté de la ville capitale incombe à tous, comment comprendre que des individus puissent déverser, de façon éhontée, des ordures ménagères aux abords des voies publiques ? Il est grand temps pour que certaines personnes comprennent que le développement du Bénin doit provenir d’une correction des mauvaises habitudes héritées. Les autorités municipales, quant à elles, sont appelées à augmenter les mesures d’assainissement de la ville de Cotonou. En plus de cela, il faut qu’elles mettent en application les dispositions légales en matière de salubrité publique, pour sanctionner les contrevenants. Autrement, la volonté expresse du Chef de l’Etat de faire de Cotonou un “Petit Paris“ ne sera qu’un vœu nourri et caressé, mais jamais réalisé.
