Deux mois après la tentative d’assassinat de Martin Assogba, les vrais auteurs et commanditaires de ce forfait ne sont toujours pas identifiés. Après des soins intensifs du côté de l’Hexagone, le président de l’Ong Alcrer (Association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme) est rentré au Bénin ce vendredi 14 février 2014.
Mais craignant pour la sécurité, l’intégrité physique et morale de ce défenseur des droits de l’Homme, l’association Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat-France) a adressé une lettre au président de la République, Yayi Boni par le biais de l’ambassadeur du Bénin à Paris. Aussi, le chef de la Délégation de l’Union européenne au Bénin a été saisi avec ampliation à l’ambassadrice de France au Bénin.
« La police nationale n’étant pas actuellement en mesure d’identifier les auteurs et commanditaires de cette attaque, il est indispensable que les autorités béninoises garantissent, en toutes circonstances, sur le territoire béninois, la sécurité de M.Martin Assogba en lui assurant une garde policière, au moins le temps de l’enquête. », recommandent les responsables de Acat-France dans leur lettre.
Mieux, ils demandent la présence de policiers à proximité du domicile de M.Assogba lorsqu’il s’y trouve, des locaux de son association et lors de ses déplacements pour dissuader toute nouvelle attaque. Pour finir, Acat-France appelle les autorités béninoises « à apporter davantage de moyens aux enquêteurs de la police nationale afin qu’ils puissent mener à bien leur enquête ».