Les situations de misères au Bénin doivent contraindre à la moralisation des esprits. Les critiques doivent contribuer à la restauration de la vraie identité de solidarité collective.
- Devons-nous continuer à comparer l’échec de la politique sociale à l’amphigourique idéologie nazi ? Je répondrais sans hésiter "Non" car cette comparaison n'apporterait ni le bon sens ni la raison.
- Y a t-il un travail de mémoire pour la stabilité de l’ordre social ? Là, je dirais "Oui" mais cela ne sera possible que lorsque nous prendrons conscience que nous tous sommes responsables de la situation présente et qu'il n'y a pas qu'un seul responsable.
Les victimes du Bénin d'aujourd'hui s’habituent aux cruautés des excès sociaux car le cerveau s’adapte à tout. Il est vrai que tout peut faire peur à un moment donné de l’’errance car pour certains de nos enfants, l'école de la vie se mène aujourd’hui dans la rue des mystères parce qu’il y a plusieurs portes d’entrée dans l’univers de l'éducation :
- Celles qui conduisent à la planète des insouciants qui mangent à leurs faims et celles qui animent l’univers des soucis qui ont le sentiment d’être réduits, méprisés.
Evidemment les insouciants font semblant de ne pas voir et relativisent les souffrances des autres.
Il y a bien des responsables de la déconfiture de ces existences lorsque beaucoup allèguent la mauvaise foi sans pouvoir apporter des solutions, et d'autres, en se voilant la face ou en jouant la politique de l’autruche politicienne..
Que pourtant:
Les riches deviennent toujours plus riches au Bénin malgré la crise économique mondiale et les pauvres deviennent toujours plus pauvres. De diverses formes de nostalgies rentrent en compte lorsqu’à quelques mètres brillent des ombres de l’hypocrisies cosmocratiques qui massacrent la souffrance par des rhétoriques. Ces populations, malgré leurs situations précaires ont encore la morale, le cœur et pensent à leurs progénitures, arrachés par le vent de l’indifference même si l’issu de leurs situations restent lié à un destin sans compromis. Il ne reste plus qu’à espérer du temps…. Ainsi, on croise cet espoir à chaque Angles des rues dans les prières, et il est constant qu'on les entends souvent rajouter : « Faut pas que ce temps tarde aussi à venir ! »
Indirectement c’est un supplique aux pouvoirs public ! Vont-elles être un jour entendues ?
Vous voyez mes chers dirigeants : Au Bénin, il y a autres chats à fouetter que courir après maître Agbo Lionel : Il n'en résulte d'ailleurs de cette chasse à l'homme, aucune économie de l'argent du contribuable. Faisons la chasse contre la misère instead.