La rencontre prévue pour hier lundi 17 février entre le gouvernement et les responsables des Confédérations et Centrales syndicales signataires des motions de grève n’a pas eu lieu. Pour des raisons que l’on ignore, les deux parties n’ont pas effectué le déplacement de l’Infosec comme annoncé par le Conseil des ministres.
Par Josué F. MEHOUENOU
« Le Conseil des ministres a instruit la délégation gouvernementale de poursuivre les discussions avec patience et sérénité avec les Centrales et Confédérations syndicales dès le lundi 17 février 2014, en vue d’aboutir à des solutions qui prennent en compte les intérêts des populations ».
Sur la base de cet extrait du Conseil des ministres en date du 15 février dernier, on s’attendait à voir se tenir le quatrième round des négociations entre le gouvernement et les représentants des travailleurs hier. Malheureusement, les deux parties n’étaient pas sur les lieux.
Pourtant, certains responsables syndicaux s’attendaient à ce que ces assises aient lieu. Ils ont attendu en vain l’invitation du gouvernement par le biais du ministre du Travail.
Lesquels responsables, à défaut d’être invités pour renouer avec les négociations, sont simplement restés dans leur coin.
Selon certaines confidences, l’un d’eux aurait joint un membre du gouvernement qui lui a fait savoir que ses pairs et lui étaient en concertation.
Cette situation amène à des interrogations.
La tension au plan social est vive et l’administration publique en général est paralysée par le mouvement de débrayage déclenché par ces syndicats. Ceux-ci exigent entre autres, la restitution des défalcations sur salaire pour fait de grève, le limogeage du préfet du département de l’Atlantique et du Littoral et du commissaire central de Cotonou, ainsi que l’annulation des concours dits « frauduleux », organisés au profit du ministère de l’Economie et des Finances.