Les divers chantiers de construction des infrastructures routières dans la banlieue cotonoise, sont pour la plupart, en mouvement ralenti. Ce qui augmente les peines des usagers, contraints à maintes difficultés lors de leur passage sur lesdites voies.
Circuler dans la banlieue cotonoise se révèle être un vrai parcours de combattant. Un fait dû au non achèvement de la majorité des voies publiques en construction depuis un certain temps. Un fait qui augmente considérablement les peines des usagers de ladite localité. En effet, en dehors des précautions routières auxquelles sont habitués ces derniers, s’ajoutent de nouvelles, dictées par les circonstances.
Ces précautions sont de plusieurs ordres. Il peut s’agir dans certains cas, de savoir habilement éviter les trous béants creusés lors des travaux. Ceci, sans oublier de prendre garde aux matériels de construction routière dressés çà et là.
Les inconvénients occasionnés par cet état de choses aux conducteurs, ne se font plus compter. Il s’agit pour ceux-ci, d’emprunter des détours, s’il en existe, pour pouvoir se rendre à destination. Dans les cas où l’emprunt de la voie principale est inévitable, il faut être capable de braver une masse non négligeable de poussière.
Ce qui amène beaucoup d’usagers des voies inachevées, surtout celle de Godomey – Pahou, à s’affubler de manteaux et cache-nez, avant de s’aventurer sur ladite voie. Si, pour certaines voies comme celle du carrefour Ita – Tankpè, il existe des détours, ces derniers, fidèles à leur étymologie, font tourner en rond.
En outre, la nouvelle voie Godomey – Womey, qui naguère, a connu une avancée notable, n’a pas tardé à rejoindre l’association des routes publiques dont l’achèvement piétine. Qu’est-ce-qui peut bien justifier les interruptions fréquentes des travaux sur les chantiers de construction routière ? Défaut de financement, rupture de stocks de matières premières ou imprévus ?
Bien malin serait celui qui donnerait une réponse exacte et adéquate à cette interrogation. Les autorités responsables des travaux publiques sont donc invitées à mettre les bouchées doubles pour un achèvement à bonne date des chantiers routiers. Ceci est le vœu pieu et silencieux des usagers et résidents de la banlieue cotonoise.