Le député de la majorité présidentielle, Rachidi Gbadamassi s’est prononcé mardi 18 février 2014 sur l’actualité sociopolitique nationale. Il en découle des recommandations au gouvernement pour faire la paix avec les opérateurs économiques nationaux dont les plus en vue sont en disgrâce avec le Pouvoir en place.
« Dans tous les pays du monde, les hommes d’affaires et les hommes politiques collaborent étroitement pour le développement, étant donné que le politique et l’économie sont toujours en interaction permanente. Il ne pouvait en être autrement dans la mesure où du partenariat public/privé proviennent comme retombées pour le pays, une moisson économique, des milliers d’emplois créés et un développement humain intégré et durable… », a opiné l’Honorable Rachidi Gbadamas (photo) si, mardi dernier au Chant d’oiseau à Cotonou.
Prenant exemple sur ce qui se passe ailleurs, il a invité le Président Yayi Boni à protéger les intérêts des opérateurs économiques nationaux. « En fait, n’est-ce pas la même logique de réciprocité entre le Président Good Luck Jonathan et Monsieur Aliko Dangoté ou le Président Blaise Comparé et Monsieur Oumarou Kanazoué, ou entre le Président François Hollande et Monsieur Vincent Bolloré ou entre le Président Barack Obama et Monsieur Mit Rommey… », s’est-il interrogé. Pour le député à l’Assemblée nationale, le Chef de l’Etat devrait avoir la même attitude envers Patrice Talon, Sébastien Ajavon et consorts pour faire triompher le Bénin dans la paix et la concorde. Au sujet de sa rencontre avec Talon à Paris, le député de la huitième circonscription électorale soutient qu’il entretient des relations privilégiées avec l’homme d’affaires béninois depuis plus de 24 ans sur les valeurs cardinales humaines. « Par conséquent, je me désolidarise totalement de tout acte de violence sous toutes ses formes. Je clame haut et fort que je ne prendrai jamais part à une action ou à une cabale qui vise à atteindre la sûreté de l’Etat ou à écourter le mandat du Chef de l’Etat… », a-t-il rassuré. « Je ne suis pas un homme politique qui place sa volonté au-dessus de celle de sa base.
Je fais de la gestion participative et concertée. Je consulte toujours ceux et celles que je représente. Je ne rame jamais à contre-courant des idéaux majeurs et objectifs de ceux qui m’ont élu. Je n’ai nulle autre volonté que celle de ma base. Je voudrais alors qu’on cesse de me prêter des intentions. Voir Patrice Talon à Paris ne constitue nullement un délit ou une trahison… », a déclaré Rachidi Gbadamassi. Selon lui, la vraie trahison est celle qui consiste à changer de camp ou de bord politique.
