« Je pense que j’ai pratiquement aimé la cérémonie d’ouverture à cause de la liberté de ton, la plus part des discours à cause de certaines vérités importantes qui ont été dites de façon sures et subtiles. Je crois que la presse béninoise s’améliore.
Du point de vue de la professionnalisation ; cela dépend d’abord des journalistes et de l’environnement dans lequel le métier est exercé. Cela dépend également de la capacité que les journalistes ont pour pousser vers une amélioration de l’environnement en tant que structuration.
Il faut dire que parmi les journalistes il y a des personnes de grandes valeurs morales et professionnelles. Mais l’environnement ne leur permet pas de respecter leur propre conscience et leur savoir faire pendant longtemps.
Les besoins pour vivre décemment conduisent beaucoup à désapprendre, donc il est important de pouvoir espérer qu’au cours de ces Etats généraux de la presse quels que soient les risques et tentatives de manipulation évidentes, il ne faut pas se voiler la face, malgré tout ça qu’un minimum soit atteint pour pousser les chances que nous avons d’améliorer l’environnement pour qu’il y ait de professionnalisation. C’est un combat de longue durée, de longue haleine.
C’est un signe intéressant qu’il faut lire ici puisqu’aujourd’hui même c’est le 24ème anniversaire de la Conférence nationale. Ce qui veut dire que c’est nous qui faisons l’histoire de la presse aujourd’hui.
Nous avons le devoir de conduire plus loin les résultats de la Conférence nationale. Nous avons le devoir de permettre à la Nation d’être construite et d’avoir une presse d’abord critique, indépendante et responsable, malgré les limites qu’on peut avoir les espoirs sont permis. »