Le nouveau commissaire de la Cedeao en charge de l’éducation, de la science et de la culture, Jean Pierre Ezin était sur l’émission Zone franche de Canal 3 hier dimanche 23 février 2014. Au cours des échanges, il a déploré la situation de paralysie actuelle. Il demande au Chef de l’Etat de régler une fois pour toute cette situation.
Face à la situation de paralysie, les parties en présence ne réussissent toujours pas à démêler l’écheveau. Le statu quo est retentissant et on peine à trouver une issue consensuelle dans le court terme.
L’invité d’hier sur Canal 3 trouve que la crise actuelle n’est pas insurmontable. Il revient, selon lui, au Chef de l’Etat, seul maître à bord de calmer les esprits en prenant une décision définitive.
Le Bénin affirme-t-il, ne dispose pas de cadre de dialogue vraiment efficace ce qui empêche à chaque crise de trouver une solution rapide. « Je pense que ce qui parait urgent actuellement, c’est de trouver une solution rapide à la crise actuelle. Il faut absolument que le Chef de l’Etat intervienne en urgence pour régler une fois pour toute la question. Une fois que cette étape de crise sera passée, il faut maintenant s’asseoir, réunir tous les partenaires pour créer un véritable cadre pérenne de dialogue social », a-t-il fait savoir.
Le nouveau fonctionnaire international a affirmé que la question du dialogue social occupe une importante partie de son portefeuille.
L’objectif, affirme-t-il, est de réfléchir dans le court terme à instaurer un large cadre de concertation qui permettra à tous les acteurs sociaux de la région, d’identifier ensemble des moyens pacifiques de règlement de crise.
Ceci permettra, ajoute-t-il, de prévenir en amont les conflits et de les régler. Revenant sur ses nouveaux défis à la tête de la structure de la Cedeao, le Commissaire a déclaré que la culture figure au centre de ses premiers défis.
L’objectif premier, selon lui est d’œuvrer au renforcement des structures existantes et d’en faire de grands pôles régionaux capables de s’imposer à l’échelle internationale.
« L’Afrique regorge de richesses culturelles inouïes. Je ne conçois pas qu’on ne soit pas capable d’en tirer tous les fruits. Mon défi sera de m’investir véritablement dans ce domaine afin qu’au cours des 4 années a venir les grands acquis qui existent soient renforcés et mieux dynamisés », a-t-il fait savoir.