Deuxièmes états généraux de la presse béninoise : Des résolutions hardies pour révolutionner les médias béniniois #aCotonou

Société

Deuxièmes états généraux de la presse béninoise : Des résolutions hardies pour révolutionner les médias béniniois

Publié le lundi 24 fevrier 2014 | La Nation

© aCotonou.com par TOP
Deuxièmes Etats Généraux de la Presse Béninoise
19 et 20 Février 2014, Cotonou : La presse Béninoise tient ses deuxièmes états généraux

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Médias: Déclaration du Vice Président du comité d’organisation des 2èmes états généraux de la presse Béninoise

- 18/2/2014

Dans le dossier

Presse 2013

C’est désormais sur le terrain des actes que les deuxièmes états généraux de la presse béninoise qui ont eu lieu à la Tour administrative de Cotonou les 19, 20 et 21 février derniers seront évalués. Après trois jours de travaux, les 300 délégués des médias béninois en sont arrivés une fois encore à une série de résolutions et recommandations visant un meilleur exercice de l’activité journalistique

Par Josué F. MEHOUENOU

A la suite des premiers états généraux tenus du 18 au 22 novembre 2002, la presse béninoise a inscrit les 19, 20 et 21 février derniers dans les annales de son histoire en choisissant cette période pour la tenue de ses deuxièmes états généraux.
En l’absence du chef de l’Etat qui avait procédé en personne à l’ouverture des travaux, c’est au ministre d’Etat en charge de l'Enseignement supérieur, François Abiola, qu’est revenu l’honneur de procéder à la clôture des assises.
C’est donc sous son égide que le président du présidium, Georges Amlon, a fait le point des 72 heures de travaux. Celui-ci, avant d’exprimer la gratitude des organisateurs aux participants, est revenu sur les conclusions de la rencontre.
En effet, soucieux de meilleures conditions pour l’exercice de la profession journalistique au Bénin, les participants ont suggéré entre autres, à l’endroit du gouvernement, de créer un environnement favorable à la création de véritables entreprises de presse et d’œuvrer au renforcement des capacités financières des organes de presse du secteur public.
Les participants ont aussi souhaité que l’Assemblée nationale aide à la suppression des peines privatives de liberté et procède à une relecture de la loi organique de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) qui elle, à son tour, devra aussi revoir les avantages liés à la carte de presse et aider les patrons de presse à supporter la sécurité sociale de leurs employés.
D’autres recommandations ont été aussi faites, notamment pour ce qui est de la régulation des médias et de la co-régulation entre l’Observatoire mis en place par les journalistes eux-mêmes et l’institution chargée de la régulation qu’est la HAAC, sans oublier celles faites à l’endroit des associations professionnelles.
En somme, les trois jours passés dans la Tour administrative de Cotonou ont accouché de résolutions qui, si elles étaient rigoureusement mises en œuvre, permettront de révolutionner le monde des médias au Bénin, surtout à l’heure du numérique.
Le ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication, Komi Koutché, ne pouvait donc qu’exprimer sa satisfaction, face aux conclusions des travaux. Celui-ici parle déjà d’un «événement historique» relativement à ces états généraux qui «a posé les bases d’une presse solide, à la hauteur de la grandeur de notre démocratie».
Pour le président de la HAAC, Théophile Nata, ces états généraux de la presse béninoise ne sont pas un événement de plus. Bien au contraire, exprime-t-il, la presse béninoise amorce un tournant qui la positionne sur les défis qui sont les siens.
Le ministre d’Etat, François Abiola, a salué pour sa part, le pragmatisme et la pertinence des recommandations. Il a aussi promis l’accompagnement du gouvernement pour la concrétisation des chantiers retenus par ces deuxièmes états généraux.

Commentaires