Une victoire, un nul et une défaite. Voilà l’ordre de l’évolution des résultats réalisés par l’équipe nationale de football du Bénin lors des trois matchs de la phase aller des éliminatoires du mondial 2014. En effet, engagée dans la lutte pour Brésil 2014, la sélection béninoise a obtenu trois différents résultats en trois matchs. D’abord, elle a battu le Mali à Cotonou, 1-0. Ensuite, elle est allée décrocher un nul, 1-1 face au Rwanda à Kigali. Enfin, mardi dernier, elle a été battue à Alger, 3-1 par l’Algérie. En somme, la troupe à Manuel Amoros a fait le tour des résultats attendus d’un match de football et tient donc son rang d’équipe au football de niveau moyen. Mais, un regard sur le sens de l’évolution montre que la sélection béninoise s’est mise sur la pente descendante. Car, ses réalisations font état d’une régression. Du moins, elle évolue à reculons puisque d’une victoire chèrement acquise, elle est passée à une défaite et pointe à la 3ème place avec 4 points. Le contraire aurait été tout simplement mieux parce qu’il fera l’état d’une avancée certaine. C’est vrai qu’avec 4 points, la place qu’occupe actuellement le Bénin n’aurait pas changé. Mais le monde du football aurait constaté qu’il a une équipe qui progresse. Ce que la situation actuelle ne montre pas. Pour les observateurs avertis, l’équipe nationale béninoise régresse. La preuve, la défaite de mardi dernier l’a fait descendre de la 1ère à la 3ème place derrière l’Algérie et surtout le Mali qu’il avait battu d’entrée. A cette allure, on est tenté de dire que le rêve du mondial 2014, s’en va être une illusion.
Le schéma pour la qualification est désormais compliqué
Les qualifications sont devenues déjà compliqués pour le Bénin que bon nombre de Béninois n’y croient plus. Car, pour y parvenir, il faut remporter les deux derniers matches à domicile et aller tenir le Mali en échec tout en espérant un nul entre ce dernier et l’Algérie. Un schéma qui, à l’arrivée, offrirait l’accès au second tour des éliminatoires aux Ecureuils, en attendant la double confrontation avec une équipe qui aurait passé également le premier tour. Alors, le chemin est encore long et parsemé d’embuches. Il faut donc que Manuel Amoros se réveille, réveille les personnes qui sont autour de lui et que celles-ci acceptent être réveillées pour travailler à l’unisson, si tant est qu’ils rêvent tous d’une qualification.