Ouverte depuis le lundi 25 mars dernier, la session extraordinaire à l’assemblée n’a pas encore connu l’examen d’un seul point des cinq programmés. Pour l’instant les députés jouent à la prolongation.
Dans le souci d’examiner certains dossiers en instance au parlement, les députés ont demandé la convocation de la deuxième session extraordinaire. Cinq points sont programmés pour cette session. Mais depuis l’ouverture de la session le lundi, aucun des dossiers programmés n’est resté intact. Jusqu’ici les députés en charge des différents travaux n’ont rendu disponible aucun rapport. Une telle situation fait que les députés des différentes commissions techniques au parlement ont passé la semaine à travailler. Le retard dans les commissions explique le fait que, pour une session de deux semaines, les députés viennent de passer la première sans aucun résultat palpable. L’observateur béninois trouve que les députés ont convoqué la session juste pour faire plaisir au chef de l’Etat qui veut l’examen du code pénal en procédure d’urgence. Déjà des rumeurs supposent qu’on évolue vers une session infructueuse. Au regard de l’intervention du premier vice président de l’assemblée nationale à l’ouverture de la session extraordinaire, on ne pouvait pas croire que les députés ne seront pas en plénière le jeudi 28 mars 2013. Si les députés ne travaillent pas ce vendredi, on peut se demander pourquoi l’ouverture de la session extraordinaire a été précipitée. Du coté du secrétariat administrative de l’Assemblée, les députés s’affairent pour déposer la liste de leurs représentants dans le conseil d’orientation pour la supervision de la correction de la liste au niveau local. Les travaux en plénière vont certainement commencer la semaine prochaine.