Les tractions pour la désignation des représentants de l’Assemblée au sein du conseil d’orientation et de supervision de l’apurement, de la correction, de la mise à jour et de l’actualisation du fichier électoral national et de la liste électorale permanente informatisée (LEPI) se poursuit. A la Rb, les députés n’auraient plus confiance à leur collègue Epiphane Quenum. Ils préfèrent Nazaire Sado. Mais la présidente Rosine Vieyra Soglo n’a pas encore tranché.
L’honorable Epiphane Quenum se bat pour siéger au nom de son groupe parlementaire Renaissance du Bénin conseil d’orientation et de supervision. C’est l’organe chargé de l’apurement, de la correction, de la mise à jour et de l’actualisation du fichier électoral national et de la liste électorale permanente informatisée (LEPI). Il est concurrencé par le député Nazaire Sado.
Dans la plupart des groupes parlementaires, la tendance est à la reconduction des anciens membres de la Commission permanente de supervision de la Lépi. Mais au niveau de la Renaissance du Bénin, les députés sembleraient-il, ne veulent pas de leur collègue Epiphane Quenum. Pas plus tard qu’hier au palais des gouverneurs, le groupe parlementaire RB a tenu un conclave sous la présidence effective de Mme Rosine Vieyra Soglo pour examiner les deux candidatures enregistrées. Vraisemblablement, les choses échappent au député Quenum car, la candidature de son collègue Sado semble faire l’unanimité au sein du groupe. Certaines sources avancent le député Quenum est protégé par la présidente Rosine Vieyra Soglo, c’est pour cela qu’elle pèserait de tout son poids pour faire balancer les choses en faveur de l’honorable Quenum. C’est la raison pour laquelle la présidente Rosine Vieyra Soglo aurait évité de soumettre la question au vote après avoir pris le pouls des membres de sa chapelle.
La balle à Léhady
Elle a renvoyé la décision de la désignation du représentant de leur groupe parlementaire à son chef de parti, le maire Léhady Vinagnon Soglo. Dans ce cas, le député Sado conserve toute sa chance car, le président Léhady a souvent démocratisé ses genres de polémiques en invitant son bureau politique à se prononcer. A défaut du consensus, il n’hésite pas à passer les points au vote. Il n’impose pas son point de vue mais tient responsable des déconvenues les membres de son bureau exécutif.
Les raisons qui ont conduit les alliés de la RB à la vieille des présidentielles à destituer le député Quenum alors président de la Cps Lépi sont encore valables pour la tendance RB qui préfère faire l’expérience d’un autre délégué afin de conserver toute la chance du parti dans la perspective de négociation d’un poste au sein de l’organe exécutif du COS. C’est aussi l’avenir politique du potentiel candidat aux élections présidentielles qu’est le président Léhady Soglo qui se joue déjà à ce niveau. Tout observateur averti de la scène politique du Bénin sait que l’une des causes fondamentales de l’échec de l’UN et son candidat unique Adrien Houngbédji est la perte du contrôle de la liste électorale suite à la gestion du député Quenum. Ils auraient perdu d’avance les élections en abandonnant la Lépi dans les mains de certains responsables récupérés par le régime du changement. La preuve, tous les responsables de la Cps/lépi favorables au pouvoir d’alors sont mieux lotis aujourd’hui après le chaos.