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Le Matinal N° 4295 du 24/2/2014

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Ouverture du capital social de Libercom : Le 1er test de feu de Satchivi à la Ccib
Publié le mardi 25 fevrier 2014   |  Le Matinal


Jean-Baptiste
© Autre presse par DR
Jean-Baptiste SATCHIVI élu président de la CCIB


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Lors du Conseil des ministres du mercredi 19 février 2014, le gouvernement du Pdt Yayi Boni a décidé de l’ouverture du capital social de l’opérateur public Gsm, Libercom à hauteur de 80%. Mais aussi curieux que cela puisse paraître, au lieu de faire l’ouverture en direction des opérateurs économiques tant nationaux qu’internationaux, il a opté seulement pour la 2nde catégorie d’hommes d’affaires éliminant ainsi tout promoteur béninois dont la nouvelle équipe de Satchivi à la tête de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib).

Jean-Baptiste Satchivi et sa nouvelle équipe dirigeante de la Ccib ont du pain sous la planche dans la nouvelle épopée de Libercom qui vient de commencer au sommet de l’Etat.
En effet, au terme de son Conseil des ministres du mercredi 19 février dernier le gouvernement dans son communiqué a fait transparaître un message bien curieux : « … La procédure d’ouverture du capital social de Libercom S.a engagée par le gouvernement vise à identifier et à sélectionner un investisseur ou opérateur télécom privé international formé en consortium ou non, pour entrer dans le capital social de la société à hauteur de 80% afin d’assurer le développement de son potentiel par des investissements capables de permettre une exploitation plus efficace des ressources techniques disponibles à travers une licence technologie neutre qui lui a été attribuée… »

Ainsi Yayi Boni et son gouvernement ont décidé aussi extraordinairement d’enterrer les opérateurs économiques nationaux au profit de ceux internationaux. Sinon comment comprendre qu’un tel gouvernement ne puisse pas savoir que l’ouverture du capital social d’une entreprise d’Etat ne soit le moment idéal pour permettre à un opérateur national de contribuer à la promotion de l’économie nationale par la création de la richesse ?

Quand est-ce que les membres de ce gouvernement et leur Chef vont pouvoir comprendre qu’il leur faut faire la promotion d’une bourgeoisie nationale au lieu d’opter pour le rapatriement programmé des richesses créées localement ?

Jean Baptiste Satchivi, nouveau Président de la Ccib est plus que jamais interpellé dans cette affaire d’ouverture du capital social de Libercom où le gouvernement Yayi Boni est en train de se gourer comme il en a souvent l’habitude.


Devant une telle attitude anti économique de Yayi Boni et son gouvernement, on se rappelle que JB Satchivi a déclaré, urbi et orbi, lors de sa première rencontre avec les responsables des médias béninois, qu’à la tête de la Ccib, il reste et demeure un Conseiller spécial du gouvernement quel que soit le régime politique qui serait au pouvoir.

Le prenant au mot, la situation d’ouverture du capital social de Libercom est plus que jamais l’opportunité ou l’occasion rêvée pour l’équipe consulaire de dissuader le gouvernement dans sa course effrénée vers le décor. Celle de faire subir, une fois encore un coup dur à la création de la richesse par le biais des opérateurs nationaux à qui on aurait aussi permis de postuler au rachat de Libercom au même titre que les internationaux.

Si Satchivi et son équipe ne parvenaient à faire entendre raison au gouvernement pour qu’il sorte de sa tour d’ivoire au prisme étroit, ils auraient ainsi prouvé et donné le top de leur faiblesse et incapacité à contribuer à la création de la richesse telle qu’ambitionne le patron du groupe Cdpa-Agrisatch Group à son avènement à la tête de la Ccib. Ne pas fléchir est le seul leitmotiv qui doit conduire les actions et actes de l’équipe Satchivi pour un Bénin meilleur. Car, si un opérateur étranger venait à gagner l’appel à candidature qui va être lancé d’ici à là, sans qu’on l’ait ouvert aussi aux nationaux, ce serait ainsi le 1er faux pas que l’on pourrait assimiler à un échec de Satchivi.

Aussi, d’aucuns pourraient penser que JBS ne part pas, dès les premières heures de son mandat, avec les faveurs des pronostics à la tête de la Ccib !!! Ainsi, faire éviter à tout prix ces errements du gouvernement devra être son cheval de bataille aux côtés de Yayi Boni qui montre et démontre à suffisance son dégoût et sa haine pour tout ce qui est opérateur économique national. Patrice Talon, Sébastien Ajavon, Séfou Fagbohoun, Sevérin Adjovi et bien d’autres hommes d’affaires savent de quoi est capable Yayi Boni face aux intérêts des Béninois. Plusieurs fois il a détruiit les affaires dans lesquelles ses compatriotes avaient des intérêts.

Emérico Adjovi

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