Dans la nuit du dimanche au lundi 1er avril 2013, une scène peu ordinaire s’est produite au siège de la société Cajaf Comon à Sèmè-Podji. Aux environs de 2 heures 35 minutes, un groupe de sept malfrats a escaladé le mur pour tomber dans l’enceinte de l’entreprise de l’homme d’affaires, Sébastien Ajavon. Automatiquement, ils ont été confrontés à la riposte des militaires et gardiens civils en poste sur les lieux.
Lourdement armés, les bandits ont pris le dessus. Au finish, après avoir ligoté les agents civils de sécurité, ils ont grièvement blessé un militaire. Un autre qui voulait en découdre avec eux lors de l’affrontement a été tué sur-le-champ et son arme Akm a été également emportée. Après le drame, le chef d’Etat-major général des forces armées béninoises, Denis Houssou Gbéssèmèhlan est allé faire le constat dans la matinée d’hier. Joint au téléphone le Chef Brigade d’Agblangandan a confirmé le bilan du drame. « Les malfrats n’ont pu rien emporter. Aucun d’eux n’a été arrêté pour le moment. Les enquêtes sont en cours pour mettre la main sur eux. Ils doivent répondre de leur forfait devant la justice… », a-t-il déclaré. Actuellement, la compagnie de gendarmerie de Porto-Novo de laquelle dépend la gendarmerie d’Agblangandan est à pied d’œuvre pour les retrouver.