La séance plénière convoquée par le président de l’Assemblée nationale pour statuer sur la désignation des membres du comité d’orientation et de supervision des prochaines joutes électorales n’a pu se tenir à cause des intérêts politiques égoïstes.
La session est reportée à jeudi prochain. Une manière de disposer du temps pour les arbitrages et les conciliabules. Il ressort de source concordante que les députés de la Renaissance du Bénin et ceux du parti du renouveau démocratique peinent à accorder leur violon au sujet du choix de la personne qui siègera au sein de l’instance pour le compte de leur groupe parlementaire.
La même difficulté s’observe aussi au niveau de l’alliance politique force cauris pour un Bénin émergent où l’honorable Hélène Aholou Kèkè serait en disgrâce avec ses collègues sur son choix pour être membre du cos/lépi.
Au niveau du parti du renouveau démocratique, la situation a considérablement évolué en faveur de l’honorable Augustin Ahouanvoébla contrairement au souhait de certains qui voyait Raphael Akotègnon mieux indiqué sans oublier Edmond Zinssou par rapport à Honfo Charlemagne. Chez les renaissants, c’est Epiphane Quenum qui joue au trouble fête contre le choix de Nazaire Sado pourtant porté par une grande majorité.
Les tentatives de la présidente Rosine Soglo sont vaines. Le sociologue des « Houézèhouè » se targe d’un meilleur profil pour persister dans sa résistance. Il menace de démissionner afin de mettre sa formation politique à qui il doit son ascension politique en difficulté.
Les têtes de pont de la mouvance semblent trancher en faveur d’Hélène Aholou Kèkè malgré les arguments développés par ses détracteurs afin de faire échec à la procédure en cours.
Dans tous les cas, il importe de reconnaître que les calculs politiques et les intérêts personnels sont au cœur du blocage observé ce mardi par rapport à l’ouverture de la séance plénière.