Les travailleurs de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop Sa) n’entendent pas reculer dans le bras de fer qu’ils ont engagé avec leur directeur général depuis quelques jours. Hier, ils étaient, rassemblés pour un sit-in. A travers une motion qu’ils ont portée à la connaissance de l’administration de la société par la voix du secrétaire général de leur syndicat, Lamidy Soumanou, ils ont renouvelé leur détermination à voir le directeur démissionner immédiatement ou à défaut, qu’il soit relevé de ses fonctions à la tête de la Sonacop. Et pour cause, la mauvaise gouvernance constatée tout au long de sa gestion. Par la même occasion, ils ont exigé qu’un audit soit diligenté pour vérifier cette gestion depuis 2010. La non satisfaction de leurs doléances aura, selon eux, comme conséquence une grève d’avertissement de 48 heures qui, après, sera illimitée. En conséquence, ils tiennent le directeur général responsable des déconvenues qui résulteront de cette situation. Par ailleurs, ils entendent interrompre les services au Dépôt hydrant de l’Aéroport dans les 15 jours qui suivront le démarrage de la grève.
Le DGA appelle à la poursuite des négociations
Absent, le directeur général a dépêché son adjoint pour recevoir la motion des travailleurs. A cette occasion, Edgard Gomez était accompagné de Roger Awouèkèto, Lucas Aballo, respectivement directeurs financier et commercial. En réponse aux manifestants, Edgard Gomez a rappelé les moments difficiles que traverse la société. Il a déclaré comprendre la révolte de ses collègues. Mais, il pense que cela ne doit pas conduire à rendre plus malade la société. Pour ce faire, il a invité les travailleurs à poursuivre les négociations que le directeur général a souhaitées afin qu’un consensus soit trouvé dans les meilleurs délais. Pour le moment, chaque action de protestation sera accompagnée d’un service minimum, a promis le syndicat.
