Le capitaine de gendarmerie, René Houngbédji est écroué la semaine dernière et déposé à la prison civile de Lokossa suite aux coups et blessures perpétrés sur la personne d’un étudiant de l’Institut universitaire de Technologie-IUT - de cette ville... Entendu sur les faits qui lui sont reprochés par le tribunal de première instance de première classe de Lokossa, le capitaine de gendarmerie, René Houngbédji a été retenu dans les liens de l’accusation. Il est déposé à la prison civile de Lokossa pour coups et blessures dont il s’est rendu coupable.
En effet, l’officier de gendarmerie Houngbédji aurait été contacté par un gendarme qui était de faction à la Compagnie béninoise de Textiles (CBT) au sujet de l’étudiant qui n’aurait pas obéit aux ordres de cet agentL’étudiant, neveu du Directeur commercial de ladite société, aurait été envoyé par ce dernier pour lui trouver un taxi en partance pour Cotonou. De retour de la mission, bien sûr avec le taximan, l’étudiant qui est un habitué des agents en uniforme n’aurait pas attendu l’ordre de ceux-ci avant de s’engager dans l’enceinte de l’usine. Il fut interpellé par l’agent de sécurité qui, aussitôt, héla son chef René Houngbédji qui vint menotter l’étudiant sur place et l’emmena à sa base. Là-bas, il aurait roué, sans commune mesure, sa victime de coups bien appliqués, lui causant des blessures graves sur le corps. Il se serait déchainé de toutes ses forces sur le pauvre étudiant, comme un forçat.
Informées du comportement délictueux du capitaine Houngbédji, les autorités politico-administratives ont, dans leur unanimité désavoué l’acte.
Les parents de la victime, indignés, ont saisi le tribunal d’une plainte qui se solda par la décision judiciaire, implacable : le capitaine Houngbédji, commandant de la compagnie de gendarmerie du Mono qui répondait à son acte d’abus et d’excès le mardi 26 mars dernier, fut mis aux arrêts ; il séjourne à la prise de Lokossa.
Son cas devra édifier et instruire ses camarades dans l’accomplissement de leurs missions respectives, car « nul n’est au-dessus de la loi. ».
