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Situation d’insécurité au Bénin: Les braqueurs qui sèment la terreur à Abomey-Calavi mis aux arrêts (La police nationale invite la population à une franche collaboration)
Publié le jeudi 4 avril 2013   |  Le Matin




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Ils étaient très recherchés. Les divorcés sociaux qui ont transformé la commune d’Abomey-Calavi en cité de terreur, d’insécurité générale depuis des jours. Mais la bonne nouvelle est tombée lundi dernier quand la police nationale, après un travail de fourmi, a mis la main sur ces individus qui tuent, volent et violent. Ces hors-la-loi tombés dans la nasse de la police, ont été présentés à la presse ce mercredi 03 avril 2013... Tout arbre géant à une fin. C’est en tout cas ce qu’on peut dire de l’arrestation des hors-la-loi qui ont terrorisés la population d’Abomey-Calavi, pendant des jours. Au cours de leur présentation à la presse, l’un des gangsters est passé aux aveux en racontant leurs actes criminels commis et leurs modes opératoires. Pour mettre la main sur ces divorcés sociaux, la tâche n’a pas été du tout aisée pour les forces de sécurité publique. Parce qu’elles ne disposaient pas d’informations fiables sur ce groupe de malfrats. Dans ses explications, Nazaire Hounnonkpè, le Directeur de la police judiciaire a indiqué que l’enquête a été ouverte depuis un certain temps sur le réseau. Cependant c’est une donnée des portables communément appelée IMEI (International Mobil Equipement Identity) qui a permis à la police judiciaire de remonter les pistes pour arriver à mettre la main sur ces hommes qui sont des nigérians résidant au Bénin, a-t-il poursuivi. Pour lui, IMEI (International Mobil Equipement Identity) permet de connaître le numéro de série d’un téléphone portable. Ce qui permet de savoir l’utilisateur d’un téléphone portable s’il est volé. Cambriolages, assassinats et viols sont les domaines de prédilection de ces hors-la-loi appréhendés. Revenant sur les difficultés qu’ils ont connues avant d’aboutir à l’arrestation de ces individus, Nazaire Hounnonkpè a souhaité une franche et sincère collaboration de la population entière qui est aussi exigeante des forces de sécurité publique. « Tant que nous n’avons pas de renseignements, on ne peut pas faire de miracles, a rappelé le commissaire avant d’inviter la population aussi à jouer sa partition. « Il faut que la population nous donne des renseignements. On en a besoin pour travailler », a-t-il poursuivi. Dans le même sens, le commissaire de Cotonou, Philipe Houndégnon, a livré des messages d’assurances au peuple. D’abord à l’endroit des citoyens d’Abomey-Calavi. « Il n’y a pas péril en la demeure pour que les gens pensent à déménager, à abandonner leurs maisons à Calavi », a dit Philipe Houndégnon. Il a reconnu qu’Abomey-Calavi a connu ces périodes d’insécurité de façon cyclique depuis trois ans déjà.

Rassurant les citoyens Béninois, il a déclaré que « les forces de sécurité publique vont toujours travailler pour démanteler ces réseaux de malfaiteurs». Il a invité les uns et les autres à compter sur la détermination de la police et de la gendarmerie. Il a promis que les patrouilles seront multipliées dans tout le Bénin avec les fouilles à corps. A cet effet, la balle est aussi dans le camp des citoyens. Dénoncer les cas suspects et vivre dans la quiétude ou se taire ou être complice et subir les lois de ces individus mal intentionnés ? À chacun de voir et de choisir.

Edem ANAKA

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