L’étau se resserre davantage autour des individus sans foi ni loi, auteurs des actes ignobles et crapuleux qui perturbent ces derniers temps, la quiétude des populations béninoises. Dans l’après midi de ce mercredi trois (3) avril, cinq (5) de ceux qui sèment depuis quelques jours la terreur dans la commune d’Abomey-Calavi et qui ont été arrêtés mardi dans leur cachette à Akpakpa (Aïbatin), sont présentés à la presse. C’était à la direction centrale de la police judiciaire à Aglangandan... Chokoyè Walé, Olounkwa Michael Fella, Adékounlé Kasim Doudou, Steven John et H. Austin. Ce sont là, les noms des cinq (5) hors-la-loi que le commissaire Principal Nazaire Hounnonkpè, Directeur central de la police judiciaire avec à son côté, le commissaire central de Cotonou Louis Philipe Houndégnon a présenté à la presse dans l’après midi d’hier mercredi à Agblangandan. Tous de nationalité nigériane et vivant au Bénin depuis une vingtaine d’année, selon le commissaire Hounnonkpè, ces hors-la-loi opèrent souvent à trois et utilisent pour moyen de déplacement, une moto Bajaj. Leur mode opératoire, a-t-il expliqué, consiste à sillonner dans la journée les quartiers pour identifier les maisons confortables à visiter la nuit. Ils accèdent aux maisons en escaladant les mûrs des clôtures et une fois dans la cour, à l’aide d’un cric, ils détruisent les grilles de sécurité pour accéder aux chambres puis mettent les victimes au respect avec leurs pistolets de fabrication artisanale. En cas de résistance, a indiqué le commissaire Hounnonkpè, ils n’hésitent pas à tirer à balle réelle sur leurs victimes. Selon les commissaires, ce sont eux qui commettent depuis quelques temps à Abomey-Calavi et environs des actes crapuleux et ignobles. Après leurs forfaits, les objets volés sont vendus à un receleur unique.
Pour venir à bout de ces vils individus, des investigations ont été menées sur une base rationnelle selon les commissaires. C’est à partir des IMEI (International Mobil Equipement Identity) des téléphones portables emportés par les cambrioleurs que la main a pu être mise sur eux dans leur cachette. Pour y arriver, les commissaires ont mis sous surveillance, les IMEI des différents téléphones volés. Un système qui permet de savoir à partir des indications de l’opérateur Gsm si une nouvelle puce a été introduite dans l’appareil. Cette stratégie a conduit à l’arrestation du gang qui a opéré, le receleur d’abord. Toutefois, la police poursuit ses investigations en vue de mettre aux arrêts tous les receleurs.
Par ailleurs, les commissaires ont conseillé aux populations de retenir les IMEI de leur téléphones portables pour qu’en cas de perte ou de vol qu’on puisse parvenir à localisé l’utilisateur présent et le poursuivre.
La police nationale et la gendarmerie nationale ont renouvelé une nouvelle fois, leur engagement total et demandent la collaboration des populations pour poursuivre et arrêter ces hors-la-loi. ‘’ Nous avons besoin des informations fiables pour neutraliser ces criminels de tout acabit qui sèment la terreur dans nos contrées’’, a conclu le commissaire principal de police, Nazaire Hounnonkpè.
