Dîner post- états généraux de la presse béninoise. Le ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication, Komi Koutché y a pensé et l’a organisé. Juste une semaine après la grand’ messe de trois jours des professionnels des médias, il a reçu à diner hier à Azalaï hôtel de Cotonou les entrepreneurs de presse.
Par Edgard COUAO-ZOTTI
Jamais un sans deux. Komi Koutché n’a fait qu’emboîter le pas au président de la République qui a invité le mercredi 19 février dernier à dîner tous les participants aux deuxièmes états généraux de la presse béninoise. Deux actes importants qui font dire à Franck Kpochémé, président de l’Union des professionnels des médias du Bénin combien c’est un bon signe pour les résultats des travaux.
Et de prédire un lendemain meilleur pour les recommandations qui, de son avis n’ont point besoin de transiter par la Table ronde de Paris avant d’être mises en œuvre.
Rappelant ces recommandations, le président de l’Union des professionnels des médias du Bénin a souligné le nécessaire avènement d’une véritable entreprise de presse à travers la résolution de la question de la fiscalité, la mise en place d’un Fonds d’appui au développement des médias, et le vote au plus tôt du Code de l’information et de la communication, d'une législation régissant la presse dépouillée des peines privatives de liberté. Puisque le ministre Komi Koutché lui-même aspirant à la profession de journaliste ne pourra y accéder suite à l’obtention de la carte de presse qu’après un stage de six bons mois dans une rédaction digne de nom.
Une bonne blague qui rendit davantage conviviale cette soirée de partage de pain et de vin, et au cours de laquelle le ministre en charge de la Communication a réitéré l’engagement du gouvernement à accompagner le quatrième pouvoir, pardon «le tout premier pouvoir».
«Notre souhait est que les états généraux soient le départ d’un véritable renouveau médiatique qui favorise l’éclosion de véritables entreprises de presse», a martelé Komi Koutché qui rassure que certains problèmes de la presse béninoise peuvent être réglés au Bénin, quitte à ce que le reste soit inséré dans des cahiers de charge à la Table ronde de Paris.