Après avoir échappé à une tentative d’assassinat : Martin Assogba a encore de ‘‘l’énergie’’ pour combattre #aCotonou

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Après avoir échappé à une tentative d’assassinat : Martin Assogba a encore de ‘‘l’énergie’’ pour combattre

Publié le samedi 1 mars 2014 | Le Matinal

© aCotonou.com par TOP
Conférence de presse de Martin Assogba
Jeudi 27 Février 2014, Cotonou : Le Président de l`ONG ALCREER, donne une conférence de presse suite à son retour de son séjour sanitaire en France. Photo : M. Martin Assogba, Président de l`ONG ALCREER

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Société civile béninoise 2013

Le président de l’Association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (Alcrer) reste engagé pour la défense des droits de l’homme et la bataille contre la mauvaise gouvernance malgré l’agression dont il a été victime en décembre dernier. Il a à nouveau souligné sa détermination hier jeudi 27 février 2014 au cours d’une conférence de presse au Centre de promotion de l’artisanat (Cpa) à Cotonou.
Martin Assogba n’entend pas reculer face aux violateurs des droits de l’Homme. Il a été clair hier lors d’une conférence de presse, la première après son agression .

« Je demeure imperturbable. Je n’ai jamais marchandé mes principes. Je demeure toujours ce que j’ai été. Je suis toujours le président d’Alcrer qui continuera à dénoncer les mauvaises pratiques pour le bonheur du peuple béninois », a souligné Martin Assogba. A l’en croire ni les intimidations ni les attaques ne seront assez efficaces pour le freiner dans sa lutte. L’engagement pour l’Etat de droit, les libertés, la transparence dans la gestion des affaires publiques et l’enracinement de la démocratie au Bénin est une cause pour laquelle, il se battra pendant « encore 33 ans », à l’entendre.

Toute la lumière sur l’affaire

Hier, face à la presse et aux membres de la Société civile béninoise, le président de l’Ong Alcrer a analysé les résultats livrés par les premières enquêtes menées sur l’attaque perpétrée contre sa personne. A l’écouter, les personnes soupçonnées jusque-là d’être les auteurs du crime sont des innocents. Selon lui, ce sont des personnes avec qui il mène le même combat à Ouèdo à savoir la lutte contre la mafia foncière. « J’exige que toute la lumière soit faite dans cette affaire afin que nous soyons tous édifiés sur les mobiles, les auteurs et éventuellement les commanditaires de cet acte. L’aboutissement de cette affaire permettra de mettre un terme au cycle infernal des affaires non élucidées et de redorer le blason de notre justice », a-t-il fait savoir.

Et les 10 millions

Martin Assogba invitera également le gouvernement à repréciser ce que représentent les 10 millions de francs Cfa qui lui ont été remis par certains ministres au Cnhu Hubert K. Maga à Cotonou avant son évacuation sur Paris. Il a menacé de retourner par souci de transparence la coquette somme auxdits ministres si aucune clarification n’est publiquement donnée dans les tout prochains jours.

Encore deux balles dans le cou…

Martin Assogba a par ailleurs rassuré l’opinion publique sur son état de santé. « Je me porte bien. Je suis aujourd’hui en bonne santé et prêt à continuer le combat », a-t-il fait savoir. A en croire ses propos, les médecins de l’hôpital la Pitié Salpêtrière de Paris l’ont examiné dans de bonnes conditions. Seulement, il lui reste encore deux balles dans le cou. Selon le récit que ce défenseur des droits de l’homme a fait à la presse hier, les médecins lui ont expliqué à Paris qu’ils ne pourront pas l’opérer afin d’extraire les deux balles toujours logées dans son corps. « Les médecins m’ont dit : ̏ Vous êtes atteint à des endroits très sensibles. Si nous cherchons à vous opérer, vos quatre membres seront paralysés ̋ », a-t-il rapporté. Martin Assogba poursuit donc son traitement et devra retourner dans six mois ou après un an en France pour vérifier son état de santé.

Allégresse Sassé

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