(Le Ministre de la Défense est annoncé pour discipliner ses éléments)
Certains militaires en service au 2ème Bataillon inter armes (Bia) avec à leur tête le lieutenant K.D ont pris à partie dans la nuit du vendredi au samedi des éléments de la Brigade anti-criminalité de Parakou pour une affaire banale et créant ainsi la psychose au sein de la population de la cité des Koburu a-t-on appris selon notre source.
La bagarre serait partie d’une affaire de non respect du code de la route surtout celui des feux tricolores par une dame qui serait la femme à un des collègues du lieutenant K.D. Etant en patrouille nocturne, les agents en service à la Brigade Anti-Criminalité de Parakou ont interpellé cette dernière qui a obtempéré aux ordres des hommes en uniforme.
Comme d’habitude, le lieutenant est venu plaider au près des policiers Bac pour que la moto arrêtée soit libérée. N’ayant pas eu satisfaction il est reparti mais la moto a été restituée après son départ. Plus tard, ce lieutenant en service au Camp Séro Kpera de Parakou serait revenu sur les lieux avec un renfort mais les éléments de la Bac étaient déjà partis avant leur arrivée.
Le renfort de militaires en furie a fait irruption à la base de la Brigade Anti-Criminalité de Parakou située non loin du Groupement des Sapeurs-pompiers afin de pouvoir se rendre justice. A leur arrivée, ils auraient enlevé le Chef de Poste des Bac en service après l’avoir proprement agressé a-t-on appris et l’ont conduit au Camp.
Comme si cela ne suffisait pas, ils sont encore allés au Commissariat du 1er Arrondissement au quartier Camp-Adagbè toujours avec le même renfort et lourdement armé. A ce niveau, les militaires auraient blessé le chef de Poste qu’ils ont encore tabassé avec leurs ceinturons. Pour finir leur « one man show » de ce vendredi, ils ont également attaqué une équipe de patrouille et agressé les éléments Policiers ainsi que l’inspecteur qui dirigeait la patrouille. Aucune riposte de la part de la Police n’a été enregistrée.
Mais aux dernières nouvelles, le policier Bac enlevé ce vendredi et conduit au camp a été déjà libéré et les blessés dans le rang des Policiers se soignent encore. Face à cette situation qui risque de ternir l’image de notre armée tant dans la sous-région et dans le monde entier, le Ministre de la Défense Ali Dénis Yérima, le Haut commandement militaire et le Directeur général de la Police nationale Louis Philippe Houndégnon, sont tous annoncés pour une séance de travail à Parakou.
