Le week-end de paques n’a pas été du repos pour le Ministre de la famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des handicapés et des Personnes de Troisième age, Fatouma AMADOU DJIBRIL. Elle était dans les communes de Pèrèrè, de Tchaourou et de Savé pour apporter des matériaux de constructions, des vivres et des équipements de travail aux sinistrés , orphelins et groupements de femmes desdites localités. A pas de charge, le Ministre Fatouma Amadou Djibril est allée remettre aux populations sinistrées de Pèrèrè 22 sacs de maïs, 47 sacs de riz de 25kg, 16 bidons d'huile de 25L, 33 paquets de tôle, 41 paquet de pointes et 208 nattes. A l’orphelinat de Tchatchou, ce sont 20 sacs de riz de 25k, 5 cartons de sucre, 10 cartons de palmida, 10 cartons d'huiles de 25L et 10 cartons de patte alimentaire qui ont été mis à la disposition de sœurs ayant en charge une quarantaine enfant orphélins. A Savè, les femmes intervenant dans la transformation des produits agricole ont bénéficié elles, d'un moulin à maïs, d’un moulin à condiment et deux motos à trois roues. Des gestes qui cadrent parfaitement avec la vision de prospérité partagée et de justice sociale, du Président de la République, Dr Boni Yayi.
Extrait du discours du Ministre à Pèrèrè
Mesdames et Messieurs ;
« Comme vous vous en doutez, le geste que je viens d’accomplir est symbolique. Il est, d’une part, la preuve que le gouvernement est à l’écoute permanente des problèmes que vivent les populations et, d’autre part, il traduit sa volonté de soulager les peines des couches vulnérables, surtout lorsque celles-ci sont frappées par des événements malheureux. Il est un impérieux devoir pour nous, de garder constant à l’esprit que, pendant les pires moments, la solidarité, caractéristique première des peuples africains, nous offre des perspectives de solutions. Travaillons alors à la perpétuer dans nos faits et gestes de tous les jours.
Mesdames et Messieurs ;
Avant que ne se manifeste la solidarité de mon département ministériel, objet de la présente cérémonie, certaines personnes ou institutions, n’ont pas marchandé leur soutien à l’égard de nos frères et sœurs affligés. C’est le lieu pour moi de leur témoigner la reconnaissance de la Nation béninoise pour ce geste de cœur.
L’Etat béninois ne peut seul s’occuper de tous les problèmes. Mais il marquera son empreinte, toutes les fois que les populations se trouveront devant de graves sinistres. C’est-là le sens de la prospérité partagée.
