Lentement mais sûrement, on tend vers l’apaisement de la situation sociopolitique au Bénin. Après les praticiens hospitaliers, c’est le tour des travailleurs de la justice membres du Syntrajab, de suspendre provisoirement leur mot d’ordre de grève.
Denis Togodo et les siens, après la rencontre sectorielle tenue entre le bureau directeur du Syntrajab, (Syndicat des travailleuses et travailleurs des services judiciaires et assimilés du Bénin) et le ministre chargé du dialogue social, Martial Sounton, le 3 mars dernier pour analyser la situation de grève déclenchée depuis le 10 décembre 2013, ont décidé de reprendre le travail dès ce jour.
Il ressort que des 13 points de revendication objet de la motion, cinq ont été satisfaits. Plusieurs autres points faisant objet de désaccord entre l’administration centrale et leur organisation syndicale ont connu au cours de cette séance de négociation avec le ministre chargé du dialogue social, des avancées notables constatées par le relevé de conclusion des négociations en date du 03 mars 2014.
En ce qui concerne les points de revendication non encore satisfaits, une commission interministérielle a été créée pour leur étude dans un délai raisonnable. C’est ainsi que le bureau directeur national du Syntrajab a décidé de suspendre provisoirement à l’issue de la séance de négociation du lundi 03 mars 2014 et ce, pour une durée de 03 mois pour compter du 04 mars 2014, la grève déclenchée le 10 décembre 2013.
En conséquence, les militantes et militants du Syntrajab sont, selon Corneille Affoukou, appelés à reprendre le service ce mercredi 05 mars 2014 à 08 heures précises à leur poste de travail respectif. C’est donc une avancée dans les négociations générales, pour le bonheur des citoyens.
Toutefois, ils lancent un appel au gouvernement béninois à mettre en œuvre les mécanismes fiables et efficaces de règlement préventif des conflits sociaux notamment au ministère de la justice, dénonce l’immobilisme administratif notoire des autorités du ministère de la justice, coutumiers des actes de provocation inutile générateurs de tension permanente au sein dudit ministère.