Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Autres articles



Comment

Politique

Les Béninois divisés sur le bilan des sept ans de pouvoirs de Boni Yayi
Publié le samedi 6 avril 2013   |  Xinhua


Sommet
© aBamako.com par DR
Sommet de l`UA: les chefs d`Etat et de gouvernement du continent planchent sur des questions d`actualité comme la crise malienne
Samedi 14 Juillet 2012. Addis-Abeba (Ethiopie). Le Président de la République de Cote d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara à la réunion des chefs d`Etat et de gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité. Photo : Yayi Boni


 Vos outils




A moins de 24 heures de la célébration des sept ans au pouvoir du président béninois Boni Yayi, les Béninois sont divisés sur son bilan, a-t-on constaté vendredi à Cotonou, capitale économique béninoise.

"Après un mandat constitutionnel de cinq ans, du 6 avril 2006 au 6 avril 2011, Boni Yayi qui n'a pas comblé les attentes des Béninois, a sollicité un second mandat en promettant au peuple de combler ces attentes qui se résument en un besoin de formation de meilleure qualité, d'emploi valorisant et de la nécessaire stimulation de la croissance de l'économie du pays pour faire face à la forte poussée démographique", ont rappelé les Béninois.

Mais ont-ils déploré, "après deux ans de ce second mandat, le président Boni Yayi est loin d'atteindre ces objectifs qu'il s'est lui-même assigné".

"Malgré cette volonté affichée par le président Boni Yayi, le Bénin fait partie des pays les plus pauvres du monde avec un Produit intérieur brut (PIB) par habitant de 698 dollars américains en 2011 et un Produit national brut (PNB) de 14, 87 milliard et se classe au 137ème rang mondial", a déploré Benjamin Alihonou, un économiste béninois.

Outre ces estimations de la Banque mondiale, a-t-il poursuivi, la situation macro-économique du pays reste marquée ces trois dernières annnées par un ralentissement de la croissance économique avec un taux de croissance de 5 % en 2008, de 2,7 % en 2009 et 2,8 en 2010.

"Ce ralentissement de la croissance est principalement imputable aux effets néfastes de la crise économique et financière internationale et aux contre-performances de la filière coton", a rétorqué, Djibril Débourou, député des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE, mouvance parlementaire).

Pour le Premier ministre béninois, Pascal Koupaki, malgré que l'actuel président de la République du Bénin est arrivé au pouvoir dans un environnement marqué par des crises multiples, notamment énergétique, alimentaire et financière, des actions soutenues ont conduit à des réalisations concrètes, en occurrence au plan social et de la gouvernance, au plan des réformes structurelles et sectorielles et au plan des infrastructures socio-économiques.

Au plan social, a-t-il expliqué, le pouvoir de Boni Yayi a mis en oeuvre un programme de microcrédit de plus de 25 milliards de francs CFA aux plus pauvres, en vue d'intégrer cette catégorie de la population béninoise au système productif.

De même, a-t-il expliqué, au plan des réformes structurelles, l'exécutif béninois a mis en oeuvre des réformes structurelles et sectorielles, notamment des entreprises publiques et institution de partenariat public et privé dans les secteur agricole, minier et industriel, portuaire et douanière.

En fin, a-t-il indiqué, au plan économique, le gouvernement de Boni Yayi a procédé à l'assainissement des finances publiques et la reconstitution de la trésorerie des entreprises par l'apurement des dettes vis-à-vis de ces entreprises, la correction des dysfonctionnements sectoriels, notamment coton, véhicule d'occasion et dans le secteur des GSM.

"Toutes ces actions engagées par le président Boni Yayi, depuis avril 2006, sont non seulement noyées par les chocs exogènes majeurs, mais aussi par les crises sociales sur fonds de revendications salariales et de grèves perlées, notamment dans l'enseignement, la santé et les services des finances publiques et surtout par les aléas climatiques, en occurrence les inondations récurrentes avec des pertes énormes évaluées à plus de 127 milliards de francs CFA, soit 3% du PIB pour celle de 2010", a-t-il souligné.

 Commentaires