El Hadj Alassane Yaro est préoccupé par la crise.sociopolitique qui secoue actuellement le Bénin. Dans un communiqué de presse en date du 04 mars 2014, il propose sa thérapie pour juguler la malheureuse situation de cessation collective et concertée de travail dans l’administration publique béninoise.
« La paix, disait l’autre, est d’abord un comportement. C’est autant dire que notre tranquillité est tributaire de nos façons de nous comporter ou d’agir. Fils et filles d’une même partie, notre histoire politique nous enseigne que le dialogue et les échanges fructueux ont toujours payé pour affranchir des affres de la division, la pagaille et ses corollaires. Ayons donc l’amabilité chaque fois que le torchon brûle d’avoir le regard du souvenir pour les clauses de notre inoubliable conférence des forces vives de la Nation béninoise… », a déclaré El Hadji Alassane Yaro.
Il invite ainsi les uns et les autres à la tolérance et surtout au dialogue pour trouver des solutions à la crise sociopolitique actuelle au Bénin. Selon lui, les uns et les autres doivent œuvrer pour la sauvegarde de la paix et des acquis de la conférence nationale de février 1990. « Attention, il nous faut faire attention.
Il est vrai que Monseigneur Isidore de Souza n’est plus, mais sa mémoire reste vivace dans nos cœurs. Les Présidents Kérékou, Soglo, Zinsou…tous, acteurs prépondérants de ce rassemblement national, sont encore là, suivent et observent tout ce qui se passe même s’ils ne disent rien… », a indiqué El Hadji Alassane Yaro.
Dans son analyse, il soutient qu’il faut des propositions adéquates à la crise, car le pays va très mal. « Ce qui est visible et qui crève l’œil est que notre pays n’est plus ce qu’il était, il y a dix, vingt, trente ou cinquante ans. Il en est de même du monde des enseignants. Nous ne parlons pas ici d’une autosatisfaction béate mais plutôt d’un réalisme qui doit nous amener à avoir l’honorabilité et la modestie de voir et de dire les choses dans la vérité… », a-t-il fait savoir. « Tout n’est pas rose certes, mais patiemment et obstinément nous pensons que dans le dialogue, la concertation et les échanges avec ceux qui nous gouvernent, nous trouverons les solutions appropriées à chacune de nos corporations pour éviter de nous faire du mal. Les positions tranchées ne sont pas dignes de démocrates. Il faut toujours faire des concessions dans toutes formes de revendications pour régler les différends… », a conseillé El Hadji Alassane Yaro.
