Pour une première fois, le siège de «Vidolé» à Cotonou a accueilli le vendredi 7 mars 2014 un monde qui n’a forcément rien à voir avec la politique. Un événement qu’on n’oubliera pas de si tôt s’est produit.
La célébration du 80è anniversaire de Rosine Soglo le vendredi 7 mars 2014 a été exceptionnelle. Pour la circonstance, il y a eu beaucoup de discours, beaucoup de témoignages mais surtout beaucoup d’émotion. Celle qui, au lendemain de la Conférence nationale des forces vives de la Nation en 1990, s’est révélée aux Béninois a vite gagné leurs cœurs. Député sans cesse à l’Assemblée nationale depuis la 2è législature, Rosine Soglo est incontestablement la doyenne d’âge de l’institution.
Ce poids de l’âge n’a jamais eu raison de sa combativité et de son engagement pour les respects des libertés et des principes démocratiques. Une autre caractéristique de Rosine Soglo, le respect de la parole donnée. Ses collègues reconnaissent à l’unanimité que son oui est vraiment oui. Lorsqu’elle donne sa parole, elle ne change jamais jusqu’au bout, même si elle découvre après qu’elle est dans l’erreur. Voilà en quelques mots ce qui caractérise «Maman». Longue vie à elle.
Claudine Prudencio, invitée de marque
L’honorable Claudine Prudencio faisait partie des invités de marque de la célébration du 80è anniversaire de Rosine Soglo le vendredi 7 mars 2014. Elle est devenue celle que certains appellent déjà au sein de la Renaissance du Bénin (Rb) la fille de «Maman».
Vendredi dernier, elle-même n’a pas caché son admiration pour «Maman». Politiquement, on sent qu’elle se bat pour prendre la relève et succéder à «Maman». Elle est aujourd’hui la plus jeune femme présidente de parti politique dans notre pays. Des échanges avec les uns et autres vendredi dernier au siège de «Vidolé», il ressort que Claudine Prudencio a tout pour connaître le même cheminement politique que Rosine Soglo. Plus important est que des sources confirment qu’entre la Rb et l’Udbn de l’honorable Claudine Prudencio, il se passe quelque chose que les jours à venir nous permettront de découvrir.
Grégoire Amangbégnon
ALLOCUTION DE LA PRESIDENTE DE L’U D B N A L’OCCASION DE L’ANNIVERSAIRE DE LA PRESIDENTE FONDATRICE DE LA Renaissance du Benin
Excellence Madame la Présidente Fondatrice du Parti, la Renaissance du Bénin,
Excellence Monsieur le Président Maire,
Monsieur le Président de La RB, Premier Adjoint au Maire de Cotonou,
Mesdames et Messieurs
Distingués invités,
Je ne saurais vous dire la joie que j’éprouve à me trouver, avec la délégation de mon parti, parmi vous tous aujourd’hui pour célébrer les quatre-vingts ans de la Présidente Fondatrice de la Renaissance du Benin et Présidente du Groupe Parlementaire Nation et Développement.
Je vous remercie de l’honneur que vous avez bien voulu me faire en m’invitant à la présente célébration. Nulle occasion plus favorable ne pouvait m’être offerte de parler de cette grande et intrépide femme que je tiens en haute estime et pour qui j’ai, vous n’en doutez point, une très vive sympathie.
Maman, je voudrais avant de poursuivre mon propos, m’acquitter d’un agréable devoir, celui de vous souhaiter un joyeux anniversaire au nom de la délégation de l’Union pour le Développement du Benin Nouveau (U D B N) ici présente, au nom des autres militantes et militants, au nom de ma famille et en mon nom propre.
Quatre vingts années, ici-bas, sous les tropiques, c’est une grâce et nous devons louer le Seigneur, sans qui ceci ne serait pas possible.
Nous devons louer davantage Dieu car malgré le poids des quatre vingts ans, Maman a encore la force, la vigueur, la lucidité et la suite dans les idées. Elle fait aussi beaucoup d’humour et dit haut notamment à l’Assemblée Nationale ce que tout le monde pense tout bas.
J’évoque à cette occasion ces quelques qualités en toute connaissance de cause. En effet, je suis depuis quelques mois comme vous le savez, membre du groupe parlementaire que dirige avec maestro la Présidente.
Nous y sommes tout simplement des apprenants aux côtés de Maman que je remercie ici. Merci pour les connaissances et la sagesse que vous ne cessez de nous transmettre.
Madame la Présidente, au regard de votre parcours professionnel, politique, des idées que vous défendez et de votre force de caractère, vous me permettrez de dire que vous êtes une amazone des temps modernes. Je vous avoue ici et maintenant, que j’essaie de mettre mes pas dans les vôtres. La tâche est difficile mais j’espère y parvenir un jour avec votre bénédiction.
Mesdames et Messieurs, cet anniversaire doit aussi nous rappeler que le plus sacré de nos devoirs est de travailler sans arrière-pensée au relèvement de notre pays, le Bénin. Nos efforts, nos facultés doivent être uniquement tendus vers la réalisation d’une croissance économique soutenue et durable puis vers la construction de la paix en nous, entre nous-mêmes et avec nos voisins. Nous devons veiller également à entretenir chez nous des idées justes et claires qui avec le respect des traditions et l’amour de la patrie, font les bons citoyens.
Nous ne faillirons pas que dis-je, je ne faillirai pas à cette tâche, à ces nobles idéaux qui sont les vôtres, et c’est plein de confiance en vous que je souhaite que nous nous donnions rendez-vous ici même, pour fêter le prochain anniversaire.
Une fois encore bon anniversaire maman.
Je vous remercie.