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Encadrement technique des Ecureuils du Bénin: Le choix des entraineurs nationaux, la solution
Publié le lundi 10 mars 2014   |  L`événement Précis


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© Autre presse par DR
Les Ecureuils du Bénin


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La fédération béninoise de football est sur le point d’engager un technicien occidental pour coacher le Onze national. A la date d’aujourd’hui, trois noms sortent du lot. Mais la fédération ferait mieux d’y renoncer et faire le choix des techniciens locaux.

Milovan Rajovac, Hubert Velud et Didier Ollé Nicolle. Voilà la liste finale retenue par les membres du comité exécutif de la fédération béninoise et de laquelle devrait sortir le nom du prochain sélectionneur national. A l’allure où vont les négociations, c’est probablement le Français Didier Ollé Nicolle qui semble être en bonne position pour patronner le Onze national béninois.

Ce choix du bureau que dirige Augustin Ahouanvoébla n’est pas sans susciter des réflexions. Dans un passé récent, le Bénin a déjà fait le choix à moult reprises des « sorciers blancs » et sans succès.

Ils ont été plus d’une dizaine à porter le manteau de sélectionneurs nationaux. Au finish, seul Michel Dussuyer a qualifié le Bénin pour la Can en 2010 où il a parachevé l’œuvre d’un technicien béninois en la personne de Wabi Gomez.

Ce qui signifie que les entraineurs européens ont déjà fait leurs preuves à la tête de la sélection béninoise et ont presque tous échoué lamentablement. Les rares prouesses réalisées par le football béninois ont été l’œuvre des techniciens africains.

En 2004, c’est Cecil Jones Attuquayefio qui a bâti à lui seul avec des adjoints béninois la qualification historique du Bénin à la Can. Il sera suivi du technicien béninois Wabi Gomez qui a amené le Bénin à une deuxième participation. Il y a quelque temps, le public sportif a vu le travail abattu par l’ancien Bleu, Manuel Amoros.

Il a eu une piètre prestation en tant que sélectionneur des Ecureuils. Dès son départ, tout le monde a vu les performances réalisées par son successeur Oumar Tchomogo avec ses anciens coéquipiers de la sélection nationale. Avec la modestie des moyens dont dispose le sport roi béninois, il semble plus raisonnable et plus stratégique de désigner des techniciens locaux pour conduire l’équipe nationale.

Les joueurs qui sont en équipe actuellement connaissent mieux Oumar Tchomogo et ont entendu parler de Wabi Gomez.

Au lieu de débourser une somme colossale pour s’attacher les services d’un Blanc, fut-il grand entraineur, il vaut mieux faire le choix de la raison en nommant le duo Tchomogo-Gomez. En plus du fait qu’il va coûter moins cher, il y a un grand chauvinisme qui transparait dans le choix des techniciens locaux. Les cas Stephen Keshi (Nigéria), Martial Yéo (Côte d’Ivoire), SewenetBishaw (Ethiopie), James KwesiAppiah (Ghana)… sont très édifiants pour l’histoire du football africain.

Mathias COMBOU

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