Les députés procéderont ce lundi 8 avril 2013, conformément aux dispositions du règlement intérieur à la clôture de la deuxième session extraordinaire de l'année. Au regard du nombre de points examinés pendant cette session, on trouve que les députés ont fait preuve de paresse.
Jamais sous la sixième, on a vu les députés ouvrir une session extraordinaire et passer deux semaines sans pouvoir épuiser les points programmés pour la session. Au regard de ce constat, on peut se demander ce qui s'est passé réellement au cours de cette deuxième session extraordinaire où sur cinq points, les députés sont difficilement en train de finir avec un seul point. Or cette session est, non seulement demandée par plusieurs députés, mais aussi par le chef de l'Etat. Donc, il n'y pas de raison pour que les députés passent deux semaines sans pouvoir examiner les deux points demandés par le gouvernement à savoir le code pénal et le projet de loi portant statut général des agents permanents de l'Etat. Mieux, sur les trois points ayant motivé la convocation de cette session par une majorité des députés, seul un point est abordé jusqu'ici et personne ne sait si les députés pourront évacuer entièrement ce point avant la clôture ce jour de cette session. De toute façon l'argument principal avancé était que les commissions n'étaient pas prêtes pour les rapports des différents dossiers. Les députés étaient -ils obligés de convoquer une session sur des dossiers dont les rapports ne sont pas disponibles? Une telle situation donne raison à ceux qui pensent que les députés ont convoqué cette session pour faire plaisir au chef de l'Etat, qui veut voir examiner pendant la session ses deux dossiers. Sinon pourquoi perdre aux contribuables béninois ces dizaines de millions de francs cfa qui ont servi à l'organisation de cette session. Les députés de la sixième législature veulent-ils reprendre avec les mauvais comportements enregistrés sous la cinquième législature ? Ce n'est pas l'engagement de cette législature, qui veut soigner l'image du parlement béninois. Les points programmés pour cette session extraordinaire qui n'ont pas été abordés seront versés à la session ordinaire qui s'ouvre le jeudi 11 avril prochain. Vivement une plus grande disponibilité des députés pour l'examen de ces différents points.
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