Au cours du 6ème round des négociations Gouvernement/Syndicats, le gouvernement s’est illustré négativement envers les hommes des médias. En fait, les journalistes ont été interdits de rentrer dans l’enceinte de l’Infosec comme d’habitude pour accomplir leur mission.
Pis, il leur a été demandé de vider les lieux et d’aller s’informer des suites de la rencontre à la Bourse du travail ou au ministère de la Fonction publique. A la question des hommes des médias de savoir les raisons de cette interdiction, on leur a confié que ce sont les instructions du ministre du Travail et de la Fonction publique.
Mais ce comportement gouvernemental n’a pu émousser l’ardeur des journalistes qui ont fait le pied de grue jusqu’au-delà de minuit pour pouvoir interviewer les responsables syndicaux et les membres du gouvernement. Seulement, à analyser de près cet acte, on pourra affirmer que tout ce qu’on pense du gouvernement par rapport à la privation des libertés publiques dont celle de la presse se confirme.
Certains observateurs de la vie publique diront qu’après les syndicats, le gouvernement veut désormais s’attaquer aux hommes des médias. Pris en tant que garant des libertés publiques, on se demande bien si le Gouvernement veut en rajouter à la tension sociale en s’attaquant à la liberté de la presse par la mise sous boisseau des organes de presse.