Deux membres de la branche béninoise du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) ont expliqué son bien-fondé dimanche 09 mars 2014 sur Océan Fm. Pour les Commissionnaires, Théophile N’Dah et Rafatou Bachabi, les populations doivent s’approprier cette initiative du Nepad.
Le Maep est une arme dont on peut servir pour mieux influer sur les actions de développement. C’est l’avis des deux invités de l’émission « Cartes sur table » d’hier dimanche. Selon eux, ce mécanisme créé il y a dix ans, s’est révélé un instrument important dans l’accompagnement des différentes politiques conduites par le gouvernement. Et à la Commissionnaire Rafatou Bachabi, de faire savoir que le Maep fonctionne bien au Bénin. « Nous avons évolué… Nous avons toujours des problèmes de gouvernance.
Nous avons encore beaucoup d’efforts à faire », a-t-elle déclaré soulignant ainsi le diagnostic posé par le Maep. Dans la même optique, son collègue Théophile N’Dah a montré que le Bénin doit faire des actions supplémentaires pour renforcer le processus de démocratisation en cours. Rafatou Bachabi rappellera, elle, que le Maep qui reste une création africaine a pour mission d’accompagner les politiques mises en place dans les Etats africains et vise essentiellement à œuvrer pour la stabilité politique et la croissance économique.
Et dans ce cadre, ont indiqué les deux invités, des rapports sont produits sur les actions de l’Etat afin de montrer si les engagements pris sont respectés. Rafatou Bachabi a, par ailleurs, précisé que c’est une mission qu’on ne peut atteindre que grâce à la participation de tous les corps de métiers. Car, a-t-elle poursuivi, cela permet d’avoir des informations larges. Dans la même veine, Théophile N’Dah a fait remarquer que les populations doivent assumer leur responsabilité en suivant de près les actions de développement.
Le dialogue pour résoudre la fronde sociale
Les deux invités de « Cartes sur table » ont également informé que la Commission nationale de gouvernance du Maep s’est intéressée à la crise sociale qui secoue actuellement le pays. Selon eux, ladite Commission a régulièrement recommandé aux protagonistes le dialogue. « Ce qui nous préoccupe, c’est la paix. On a fait part de nos préoccupations au Chef de l’Etat. Et nous voulons que la crise soit résolue au plus tôt », a laissé entendre Théophile N’Dah.