Dimanche 9 mars dernier, Daniel Edah, ancien fonctionnaire international et natif de Djakotomey dans le Couffo s’est adressé aux populations de ladite localité et à tout le Bénin, en leur proposant sa vision d’un Bénin économiquement prospère et socialement stable. C’était devant le maire de la localité, Pascal Danha et une foule de sympathisants venus l’écouter.
« Dans quel type de Bénin souhaitons-nous vivre dans les années à venir ou quel Bénin souhaitons-nous créer et léguer aux générations futures?» Voilà la question fondamentale que Daniel Edah s’est posée dimanche 9 mars dernier à Djakotomey, et à laquelle toute solution alternative crédible pour le Bénin devrait répondre.
Face à la crise tant politique qu’économique dont les effets se ressentent au plan social et que personne ne peut nier, il s’engage à bâtir un Bénin économiquement prospère et socialement stable.
Il entend accomplir cette mission dans l’unité.
«L’unité nationale est le fondement de tout développement communautaire. Nous devons travailler à reculer les frontières de cette crise. Nous sommes obligés d’agir pour inverser les tendances actuelles ; voilà pourquoi tous les Béninois de l’intérieur et de la diaspora doivent se donner la main autour d’une vision prospective. », a souligné Daniel Edah.
Il reconnaît l’œuvre accomplie par tous ses aînés et particulièrement par Pascal Fantodji de regrettée mémoire et Bruno Amoussou. Il fait "une offre politique structurante qui va au-delà de sa modeste personne, de ses ambitions personnelles et des conflits personnifiés".
Il propose à partir de Djakotomey, une vision politique pour construire ensemble le meilleur Bénin auquel tous, de l’Opposition comme de la Mouvance présidentielle aspirent: le Bénin, économiquement prospère et socialement stable.
Un Bénin selon lui, attractif des investisseurs nationaux et étrangers, qui fonde sa croissance économique sur sa production agricole, l’implantation de plusieurs industries agro-alimentaires et sur l’entrée de devises grâce à l’exportation de produits manufacturés.
«Cet autre Bénin, pays de services par excellence, destination privilégiée des multinationales qui visent les marchés des pays voisins et de l’hinterland est possible», a-t-il retenu.
Et de préciser que le Bénin où le dialogue inter-générationnel sincère est de mise dans la conduite des affaires publiques et où chaque citoyen se sent pris en compte, sécurisé et protégé des abus quelle que soit son origine ou implantation géographique, est possible.
Pour Daniel Edah, le Bénin regorge de talents et de compétences pour parvenir à cette fin. «Il nous faut simplement le courage d’essayer une autre politique, l’audace d’expérimenter la vision que nous vous proposerons dans les jours à venir », a-t-il souligné par ailleurs.
Ainsi, son ambition, relève-t-il, est qu’ensemble, les Béninois engagés laissent des traces positives dans l’histoire politique, économique et sociale de leur pays et de l’Afrique.
Il s’approprie à cette fin, l’engagement de Martin Luther King qui a permis l’élection de Barack Obama, le premier Noir aux commandes des Etats-Unis d’Amérique, le pays le plus puissant au monde.
Un engagement dont se réjouissent et auquel s’associent le maire de Djakotomey, Pascal Danha, les jeunes, les femmes et les enseignants qui lui ont témoigné toute leur reconnaissance surtout pour les travaux dirigés.
Une doléance qui a été réitérée par les bénéficiaires à quelques jours des examens appuyée par celles des femmes formées par l’ONG Jeunesse unie pour le développement en Afrique qui sollicitent des machines pour la transformation du manioc en gari et en tapioca.
Avant cette rencontre, Daniel Edah avait reçu la bénédiction des confessions religieuses et des têtes couronnées dans l’arrondissement de Gohomey, son fief natal.
