Correction du fichier électoral béninois : l’Audit participatif démarre ce jour (Les réserves de Clotaire Olihidé) #aCotonou

Politique

Correction du fichier électoral béninois : l’Audit participatif démarre ce jour (Les réserves de Clotaire Olihidé)

Publié le mercredi 12 mars 2014 | La Presse du Jour

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Sacca Lafia, Président du Conseil d`Orientation et de Supervision des operations de correction de la Lépi.

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Après environ un an de tergiversation, le processus de correction de la Liste électorale permanente informatisée rentre ce jour dans sa phase sérieuse : celle de l’affichage des listes pour un audit participatif comme le prévoit la loi. L’annonce a été officiellement faite hier mardi 11 mars 2014 par l’honorable Sacca Lafia, Président du Cos-Lépi, organe chargé de corrigerce fameux fichier électoral. Selon les explications apportées par le Président Sacca Lafia, tout a été déjà acheminé vers les douze départements du Bénin pour la réussite de cette décisive opération. Il ne reste qu’aux populations d’aller consulter les listes qui seront affichées pour porter les réclamations qui s’imposent. Cette façon de présenter la chose n’a malheureusement pas convaincu M. Clotaire Olihidé, spécialiste des questions électorales, qui était hier, le contradicteur de l’honorable Sacca Lafia sur le plateau de Canal 3. Sans détour, il a émis des réserves sur les chances de succès du processus de correction de la Lépi. Se fondant sur le rapport d’évaluation de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), M. Olihidé a évoqué le cas des deux millions de personnes qui se trouvent sur la liste électorale à corriger alors qu’ils ne devraient pas y figurer. Ce que le Président Sacca Lafia n’a pas nié quand bien même, il a émis des réserves sur les chiffres avancés par son contradicteur. Pour ce dernier, plusieurs autres goulots d’étranglement doivent êtres sautés afin de garantir une certaine fiabilité au processus de correction de la Lépi. Pour M. Olihidé, il urge de veiller à l’assainissement progressif de l’état civil, car la Lépi n’aurait aucun sens si elle n’est fondée sur un système d’état civil fiable qui permette l’entrée et la sortie des personnes ciblées par la loi.

Affissou Anonrin

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