Le Réseau des associations contre la féminisation du Vih/Sida (Roafem) continue de porter l’information sur la prévention du Vih/Sida. Jeudi 6 mars 2013, c’est la Mairie du 13ème arrondissement à Cotonou, qui a servi de cadre à une séance de plaidoyer à l’endroit des leaders d’opinion.
A l’occasion, Rosalie Kpadonou, responsable de l’Association femme active (Afa), membre du Roafem, a entretenu les participants sur les moments et mécanisme de la transmission mère-enfant. Elle a rappelé que le but de la Prévention de la transmission mère-enfant (Ptme) est « d’éliminer les nouvelles infections pédiatriques, afin de préserver la survie et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant dans le contexte du Vih ».
En d’autres termes, il faut se prémunir contre la micro la transmission in utero par micro transfusion qui a lieu au troisième trimestre de la grossesse. Pendant l’accouchement, il y a aussi risque de contamination par infection après rupture des membranes par contact direct du nouveau avec le sang maternel.
« L’allaitement maternel et le mode tardif de la transmission mère-enfant. La transmission est possible pendant les deux premiers mois », a-t-elle ajouté. Pour sa part, la Coordinatrice du Roafem, Justine Houzanmè Ajavon, a appelé à éviter la contamination par la prévention primaire, et surtout à mieux gérer les grossesses non désirées par le planning familial.
La coordonnatrice a par ailleurs insisté sur le rôle du dépistage et des consultations, avant d’insister sur comment manipuler le placenta après l’accouchement.« Les interventions des leaders d’opinion seront essentiellement basées sur la sensibilisation de la communauté à l’ampleur de la maladie, et sa vulnérabilité. Il faut une l’implication effective de toutes les couches socioculturelles aux différentes stratégies de lutte contre le Vih », a-t-elle ajouté.