Après 18 mois sans rémunération, les femmes balayeuses des rues de Parakou peuvent pousser un petit ouf de soulagement. Hier jeudi 13 mars, elles sont rentrées en possession de trois mois d’arriérés de salaire sur les 18 que la mairie restait leur devoir. «Si la situation en était ainsi, ce n’est pas par manque de volonté mais plutôt pour assainir le milieu», a affirmé le 1er adjoint au maire de Parakou, Mohamed Alidou Nonsou. «Car, plusieurs associations de femmes balayeuses se sont inscrites à la mairie mais sur le terrain, quelques unes seulement s’occupent vraiment de la propreté de la ville», a-t-il tenté de justifier.
Claude Urbain PLAGBETO A/R Borgou-Alibori
Désormais, une ONG de la place est commise pour suivre les actions de ces femmes. Ces dernières ont saisi l’occasion pour appeler les autorités municipales à faire diligence pour solder le plus tôt possible leurs émoluments restants. Il faut souligner qu’outre le paiement des salaires, ces femmes souhaitent une meilleure collaboration entre elles et le service de voirie de la mairie et surtout la dotation en matériel en bon état : cache-nez, blouses, seaux, lampions.
Elle se passe pour une sœur pour voler sa victime
Une voleuse s’est introduite au domicile de sa victime absente et s’est faite passer pour une tante auprès des enfants de cette dernière pour opérer. La scène s’est passée à Parakou où la récidiviste, déjà condamnée deux fois pour des faits de vol, prétendait être la sœur de leur mère résidant à Cotonou.
Prétextant avoir faim, elle remet une pièce de 50 F CFA aux enfants pour lui acheter des boules d’akassa. Naïvement, les enfants sont partis et la voleuse en profite pour vider la chambre de sa victime, emportant une quinzaine de pagnes et des tenues de valeur ainsi que des bijoux. Après enquête, huit pagnes et tenues ont été retrouvés. Et il reste, selon la victime, cinq pagnes non cousus et deux tenues, le tout d’une valeur approximative de 141 000 F CFA.
L’affaire est portée devant le tribunal et la voleuse est retenue dans les liens du délit de vol à 12 mois d’emprisonnement ferme et 180 000 F CFA à titre de dommages et intérêts au préjudice de sa victime.
Un malade mental retrouvé mort à Parakou
Le corps inanimé d’un sexagénaire a été découvert dans la matinée d’hier jeudi 13 mars au quartier Baka à Parakou. Il s’agit d’un individu connu comme un déficient mental. Alertée, la police est descendue pour le constat d’usage. Puis, un agent de santé a procédé à l’examen du corps et il ressort de l’autopsie que le cadavre ne porte aucune blessure et qu’il n’aurait donc pas subi des coups violents. Le corps du malade mental décédé a été remis par la suite à ses parents pour inhumation.
Un maçon condamné pour avoir gardé le matériel à autrui
Il a loué du matériel qu’il a gardé pendant longtemps par devers lui et l’a appris à ses dépens. Il s’agit d’un maçon dénommé Laurent qui s’est rendu au domicile de Franck pour louer un moule de fabrication de briques pour deux jours. Le prix convenu entre les deux est de 400 F CFA par jour. Il dit avoir gardé le moule pendant 15 jours avant de trouver un nouveau chantier sans le retourner au propriétaire.
Le moule a fait au total 180 jours avec lui. Le propriétaire a réclamé alors la somme de 72 000 F CFA correspondant à la durée de location et Laurent s’y est opposé. Franck a saisi la justice pour que le droit soit dit. Au Tribunal de première instance de première classe de Parakou, les juges ont condamné le maçon imprudent à quatre mois d’emprisonnement assorti de sursis avec 45 000 F CFA de dommages et intérêts au préjudice de Franck....