Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Les députés dénoncent les fausses solutions d’un réel problème
Publié le lundi 17 mars 2014   |  24 heures au Bénin


Le
© Autre presse par DR
Le gouvernement fait profil bas, les députés s’extériorisent et acceptent les excuses


 Vos outils




48 voix pour, zéro contre et une abstention. C’est le résultat du vote qui a sanctionné les travaux relatifs à l’examen du projet de loi portant autorisation de financement du projet multisectoriel de l’alimentation, de la santé et de la nutrition.

L’accord de financement autorisé par les parlementaires béninois fait suite à la transmission par le gouvernement à l’Assemblée nationale par décret 2014-150 du 24 Février 2014 du projet de texte de loi. Il porte sur la couverture et l’utilisation des interventions à base communautaire relatives à la nutrition et à la croissance des enfants dans les zones d’intervention du projet. Il vise entre autres de façon spécifique, l’amélioration des pratiques alimentaires du nourrisson et du jeune enfant, la prévention et la prise en charge des maladies de l’enfance dans le ménage, le renforcement de la diversification alimentaire et la promotion des bonnes pratiques en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène. A cela s’ajoute le renforcement de la sphère sociale et le capital humain à travers la croissance économique à long et moyen terme.
Il est de montant total 14 milliards remboursable sur une durée de 40 ans dont 10 ans de différé. Lazare Sèhouéto lors du débat général, estime que le gouvernement apporte une fausse solution à un problème vrai. Selon ses dires, le Bénin a besoin d’un gouvernement responsable. Un gouvernement dont les membres travaillent en synergie et en équipe pour apporter des solutions durables et muries à des difficultés réelles des populations. Il sera renforcé dans cette logique par son allié politique Antoine Idji. Ce denier conclut que c’est 14 milliards de plus à gaspiller par le gouvernement. Des interventions poignantes qui poussent Valère Chobo à s’adresser au ministre représentant le gouvernement sur les modes de gestion transparente. Il n’en existe aucun dixit la doyenne d’âge, Rosine Vierra Soglo. Sinon comment comprendre qu’on puisse élaborer un projet concernant l’enfance sans intégrer la mère, s’interroge madame la présidente ? Un indicateur de taille omis et qui ne rassure en rien sur la réussite du projet.
Même son de cloche au niveau de Soulé Sabi Moussa qui suggère au gouvernement le choix d’un site unique pour éviter les errements de contre performance. Grégoire Akoffodji est plutôt préoccupé par la raison qui milite en faveur de l’ancrage institutionnel du projet logé à la présidence plus précisément au niveau secrétariat permanent du conseil de l’alimentation et de la nutrition.
A ces préoccupations légitimes de la représentation nationale, le ministre de l’agriculture n’a rien trouvé de convainquant pour dissiper les inquiétudes des parlementaires. Sauf que de donner la précision sur la mise en œuvre du financement qui dépend de 7 ministères.

 Commentaires