Le bulldozer des Collines a encore fait parler de lui ce weekend à Glazoué. A la faveur du 1er congrès ordinaire du Parti pour la démocratie et le progrès social (Pdps), c’est à une énième démonstration de force que les témoins ont assisté.
Samedi dernier au Collège d’enseignement général de la localité, il n’était pas aisé de se mouvoir. Une foule compacte de militants a envahi les lieux dès les premières heures afin d’écouter le message de leur leader mais aussi et surtout lui témoigner à nouveau leur attachement aux idéaux qu’il défend.
Si le Pdps vous était conté…
« Au regard des dernières tourmentes qu’a connues notre parti, vous vous êtes mobilisés pour que la tempête ne l’emporte pas. En décidant de venir ici aussi massivement, vous êtes animés de la ferme volonté de m’aider à résister davantage aux épreuves et à réussir ». C’est en ces termes que Edmond Agoua a planté le décor du meeting géant qui a mis un terme aux trois jours de travaux de ce congrès ordinaire. Créé le 16 septembre 2006, le Pdps s’inscrit dans la dynamique d’un renouveau profond tant dans la vision que dans le management opérationnel des affaires publiques.
« Notre parti reste et demeure un défenseur inconditionnel des valeurs fondamentales qui fondent une société moderne à savoir la démocratie pluraliste, l’Etat de droit, les libertés fondamentales, la bonne gouvernance, la transparence et tous les autres principes consacrés par la Constitution béninoise », a martelé l’élu de la 10ème circonscription électorale.
Organisation de développement par excellence, le Pdps a, à son actif, plusieurs réalisations de diverses infrastructures dont des pistes rurales d’une longueur de 740 km, des ponts et ponceaux, des salles de classe ainsi qu’un orphelinat en cours de construction.
Des milliers de militants ont répondu présents à l’appel d’Edmond Agoua
Membre à part entière de la mouvance présidentielle, le Pdps est résolument engagé aux côtés du chef de l’Etat ainsi que l’a attesté son président. C’est pourquoi, il lance un appel solennel à l’union des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).
« Pour ne pas permettre aux indisciplinés politiques d’avoir raison de nous, nous devons éviter à tout prix les confrontations inutiles, artificielles et dangereuses pour travailler dans une harmonie collective afin d’assurer à notre alliance des victoires encore plus grandes », a-t-il conclu.
Il n’en fallait pas plus pour que le parterre de personnalités présentes s’engouffrent dans la brèche.
Désiré Adadja, coordonnateur des Fcbe dans les Collines ; André Okounlola, Grégoire Laourou, Cyriaque Domingo et Rachidi Gbadamassi, tous députés à l’Assemblée nationale et Léhady Soglo, pour ne citer que ceux-là, ont tous abondé dans ce sens. Aussi, plusieurs délégations libanaises, françaises, allemandes et américaines ont effectué le déplacement pour exprimer leur amitié à l’honorable Edmond Agoua.
La particularité du congrès
Ce premier congrès ordinaire du parti qui s’est achevé samedi dans une liesse populaire a débuté par un colloque scientifique et politique placé sous la responsabilité du cabinet Educom-Alpha dirigé par le Pr Georges Guédou.
Les militants et cadres du parti répartis à Ouèssè, Savè, Glazoué, Dassa, Paouignan et Savalou ont suivi de façon simultanée les 13 et 14 mars les enseignements des experts. Cette formation inédite a été sanctionnée par la remise de 812 attestations.
