Le président de la Renaissance du Bénin, Léhady Soglo a été l’invité du Parti pour la démocratie et le progrès social (PDPS) à Glazoué dans le cadre de la clôture du Congrès du parti du député Edmond Agoua. C’était samedi dernier.
A l’occasion, il a prononcé un discours appelant à l’apaisement au sujet de la tension socio politique nationale que traverse le Bénin et à l’unité nationale. Selon lui, il est temps que gouvernants et gouvernés accordent leurs violons pour l’évolution du pays. « Nous devons agir ensemble comme un peuple uni en vue de la réconciliation nationale, la construction de la nation et la naissance d’un nouveau monde », a-t-il déclaré.
Car, « le pays entier traverse toujours une tension sociale des plus aiguës » du fait que plusieurs secteurs d’activités dont l’enseignement qui est sérieusement menacé d’une année blanche ouqui sont paralysés par les grèves perlées. Le président de la Rb pense alors qu’un dialogue véritablement sincère est indispensable pour l’apaisement qui doit être recherché maintenant par tous, sans exception et sans exclusive.
C’est d’ailleurs pourquoi il a invité la nouvelle génération incarnée par les militants du parti du président Edmond Agoua qui est, selon lui, un « homme pragmatique et plein de réalisme », et les siens de la RB à rechercher ensemble les solutions aux problèmes et à envisager toujours ensemble, un avenir plein d’espoir pour le Bénin. Lire sa déclaration
Monsieur le Président du PDPS,
Honorables députés,
Mesdames et Messieurs les Maires et autres élus communaux et locaux,
Distingués invités,
Chers Congressistes,
Mesdames et Messieurs,
C’est avec joie que la délégation de la RB que je conduis ici à Glazoué ce jour, prend part à la clôture des travaux du Congrès du PDPS.
Au nom de la direction de notre Parti, de toutes ses militantes et de tous ses militants et en mon nom personnel, je voudrais vous prier d’accepter nos vifs remerciements pour l’invitation que vous nous avez adressée d’assister à cette cérémonie de clôture. Je vous prie d’accepter également nos chaleureuses félicitations pour ces assises que vous tenez en ce moment.
A n’en point douter, cette manifestation à laquelle nous participons revêt non seulement pour le PDPS, un intérêt particulier mais aussi pour le pays entier qui traverse toujours et encore une tension sociale des plus aiguës.
Du fait des grèves perlées, surtout dans l’enseignement, ce précieux secteur connaît la menace d’une année blanche. Cela nous interpelle tous, gouvernants et gouvernés ; et un dialogue véritablement sincère est indispensable à l’apaisement que nous devons maintenant tous rechercher, sans exception et sans exclusive. C’est pourquoi je ne rappellerai jamais assez, cette exhortation du regretté président Nelson Mandela, je cite : « le temps est venu de panser les blessures.
Le temps est venu de combler les gouffres qui nous séparent. Le temps de construire est arrivé. Nous savons bien qu’aucun de nous en agissant seul ne peut réussir. Nous devons, par conséquent, agir ensemble comme un peuple uni en vue de la réconciliation nationale, de la construction de la Nation et de la naissance d’un nouveau monde.
Que la Justice soit pour tous.
Que la Paix soit pour tous
Que le travail, le pain, l’eau et le sel soient pour tous
Que règne la liberté ».
Militantes et Militants du PDPS, votre invitation s’inscrit dans cette démarche et une fois encore, ma délégation et moi, nous vous en savons gré. Car il est grand temps que la nouvelle génération incarnée par vous-mêmes, votre président, un homme pragmatique et plein de réalisme, et moi-même, nous nous donnions le devoir de rechercher ensemble les solutions aux problèmes de notre ère et d’envisager toujours ensemble, un avenir plein d’espoir pour notre commune patrie, le Bénin.
Aussi, je termine mon propos en souhaitant que nous restions unis et mobilisés pour les combats présents et futurs.