Plusieurs personnalités et délégations se sont succédé le vendredi 14 mars dernier au cabinet du président de la Cour constitutionnelle. Avec ses hôtes, Théodore Holo a évoqué des préoccupations relatives à la paix, au dégel de la crise sociale et au renouveau économique via l’institution consulaire.
C’est dans un souci de paix, de décrispation de la tension sociale actuelle qui paralyse l’école béninoise et plusieurs secteurs de l’administration publique que le colonel à la retraire Marc Adjoudjènon a demandé à s’entretenir avec le président de la Cour constitution, au nom de son organisationnelle, l’ONG Tognon dont il est le président et coordonnateur.
A la fin des échanges entre les deux personnalités, celui-ci a expliqué que la crise sociale actuelle n’a que trop perduré et qu’il faille trouver les moyens d’y mettre un terme, dans un esprit de dialogue et de sacrifice. Le colonel Marc Adjoudjènon estime aussi que l’école béninoise vit des moments difficiles et les nouvelles sont de plus en plus inquiétantes.
Il n’en veut pour preuve que l’entrée en grève du Front des trois ordres d’enseignement à qui il a d’ailleurs lancé un appel à l’apaisement et à la négociation dans un souci d’éviter des conflits dans le pays.
Avec la délégation de la Jeune chambre économique internationale conduite par Baldomer Migan, il a surtout été question de présenter au président de la Cour constitutionnelle, ladite organisation et les actions qu’elle mène depuis plus de 25 ans.
Le projet «Notre diversité, ma fierté» lui a été aussi soumis, confie le porte-parole de la délégation à la fin des échanges. Et ce projet, selon lui, a suscité l'intérêt de Théodore Holo qui en a profité pour faire ses observations et orienter ses hôtes pour sa réussite.
Une délégation du Bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) avec à sa tête, le président Jean-Baptiste Satchivi a aussi eu un entretien avec le président de la Cour constitutionnelle.
A la fin des discussions, celui-ci rassure avoir eu des échanges avec un «grand économiste». Au sujet de l’objet même de cette visite, le président de la CCIB dit être venu présenter les membres de son bureau et sa vision à Théodore Holo. Laquelle vision se propose, selon ses explications, de doter l’institution consulaire d’un plan stratégique et «de faire des changements positifs à travers les hommes et les infrastructures».
Le dialogue public-privé et le partenariat entre secteur public et secteur privé ont été aussi au cœur des échanges et le président Holo, selon Jean-Baptiste Satchivi aurait particulièrement insisté sur cet aspect.
Les deux parties ont ainsi, selon sa déclaration, convenu de la nécessité «à sécuriser par des dispositions juridiques», cette collaboration, de sorte que les investissements des opérateurs économiques soient sécurisés dans le temps et sur une longue durée.
