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La Presse du Jour N° 2089 du 11/3/2014

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Gestion du dossier Ubipharm-Bénin : Qui bloque la procédure au ministère de la santé ?
Publié le mardi 18 mars 2014   |  La Presse du Jour


Dorothée
© Autre presse par DR
Dorothée Kindé-Gazard, ministre de la santé du Benin


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Qui du Chef de l’Etat Boni Yayi, de son ministre de la santé, Mme Dorothée Kindé Gazard ou, de l’Ordre national des pharmaciens du Bénin, fait exprès pour voir Ubipharm-Bénin disparaître juridiquement, faute de licence non régularisée? La question continue si tant de tarauder les esprits que l’on se demande quelle est l’autorité physique ou morale qui joue ces prolongations, malgré la décision du conseil des ministres qui a préalablement fait injonction afin que l’injustice soit vite réparée.

II est désormais clair que des jeux se trament pour aider à prononcer la dissolution de Ubipharm-­Bénin. Or, selon les textes de l’Ohada, si jusqu’au 31 mars 2014, Ubipharm-Bénin ne se voit pas régulariser sa licence, la société court vers sa dissolution.

Et c’est inexorablement ce qu’on voit venir au regard des tractations qui se font et se défont autour de cette question de régularisation de licence. Pourtant, le conseil des ministres, dans son relevé N°22 extra, a recommandé au ministre de la santé de régulariser l’autorisation d’Ubipharm-Bénin sous réserve de la vérification des conditions générales et spécifiques à observer par la société.

Pour joindre l’acte à la parole, la commission Koussé a été commise à cet effet en novembre 2013. Le rapport pondu et déposé au ministre Gazard depuis le 16 décembre 2013, rassure clairement que le respect des conditions générales et spécifiques va en faveur de Ubipharm-­Bénin.

N’est-ce pas d’ailleurs pour lever toute équivoque dans la mise en œuvre des décisions dudit Conseil des ministres que la Cour suprême, dans son ordonnance de référé N°001/CA du 05 février 2014, a débouté l’Ordre national des pharmaciens de ses intentions en déclarant irrecevable la requête de demande de sursis ? Mais en dépit de tout, les choses continuent de se compliquer pour Ubipharm-Bénin. Comme dans un jeu de ping-pong, on se renvoie la balle entre le ministère de la santé et le palais de la marina. Disons simplement, entre Kindé Gazard et Boni Yayi.

Pour les dirigeants de Ubipharm-­Bénin, certainement qu’il y a en dessous l’expression d’une mauvaise volonté de nuire. Sinon, comment comprendre qu’avec toutes les démarches effectuées depuis mars 2009 pour obtenir une licence d’ouverture et d’exploitation d’une société grossiste, une procédure qui ne devrait en principe pas excéder deux (02) mois, rien ne soit fait jusque-là pour réparer l’injustice ? On pourrait certainement se faire l’idée que le dossier, a priori, est bloqué quelque part.

Mais où exactement au ministère de la santé? Certainement que le dernier mot revient au Président Boni Yayi à qui, murmure-t-on, le dossier aurait été retourné pour dire le dernier mot et sauver in extremis Ubipharm-Bénin de ce complot qui ne dit pas son nom. Mais aussi, revient-il à la ministre Kindé Gazard de montrer avant tout sa bonne foi dans la gestion de ce dossier.

Junior Fatongnionougbo

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