Se fondant sur l’alinéa 2 de l’article 40 de la loi n°2012-43 du 28 décembre 2012 relative à la correction de la LEPI et conformément aux résultats de l’Ecole des cadres tenue à Bohicon le 26 octobre 2013, la coordination nationale FCBE a décidé de s’adresser à ses militants, par rapport au suivi de la LEPI par ses militants. L’exercice a été fait en fin de matinée hier lundi 17 mars à Cotonou, à travers une déclaration faite par le coordonateur national de l’Alliance FCBE, Eugène Azatassou soutenu pour la circonstance par certains militants dont entre autres, Bibiane Soglo et les anciens ministres Bertrand So-gbossi et Etienne Kossi.
Par Sabin LOUMEDJINON
« La correction de la Liste électorale permanente informatisée (LEPI) est entrée dans sa phase active. C’est un évènement important car la LEPI est un puissant outil de développement qui servira de base aux différentes élections à venir.
Il est donc un impérieux devoir pour notre organisation politique, d’apporter sa contribution pour que l’opération de correction qui a démarré, soit conduite dans les règles de l’art et que tous nos compatriotes concernés soient pris en compte sans erreur dans le fichier qui sera constitué au bout du compte.
Il en va de la paix sociale et du développement de notre pays». Ainsi s’exprimait Eugène Azatassou qui précise que son Alliance fait entièrement confiance aux différents organes chargés de l’opération. «Mais nous devons les aider à atteindre les meilleurs résultats», ajoute-t-il.
Après avoir exhorté les militants FCBE à s’impliquer activement pour que l’opération de correction de la LEPI soit un total succès, le coordonnateur national FCBE insiste pour que chaque militant de son Alliance s’active, quel que soit le lieu où il se trouve, afin d’amener les populations à sortir massivement pour participer aux différentes étapes les concernant.
Il invite les populations à rester vigilantes pour déceler toutes les erreurs pouvant entacher l’opération d’irrégularités, que les auteurs en soient conscients ou non.
A cet effet, rappelle-t-il, une permanence est établie au siège national de l’Alliance à Mènoutin à Cotonou. « Bientôt un numéro vert y sera installé pour que ceux qui le désirent, appellent sans frais pour faire état des constats éventuels d’irrégularités.
Les informations seront étudiées et au besoin, les structures compétentes seront saisies pour analyse et suites éventuelles à donner», a indiqué Eugène Azatassou.